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du 1 au 5 octobre 2013 (semaine 40)
 

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5 octobre 2013 - Liban
NOUS NE FERMERONS JAMAIS NOS PORTES AUX RÉFUGIÉS

Le 1er octobre, le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a assuré que le Liban ne fermera jamais ses portes devant les réfugiés syriens. " Il s’agit d’un dossier humanitaire avant tout et non pas politique."

" Nous ne pouvons pas rejeter la demande d’une personne qui veut trouver refuge sur notre territoire parce qu’elle est à la recherche d’un endroit sûr », a-t-il poursuivi, en relevant cependant que le nombre des personnes déplacées de Syrie s’est accru considérablement.

« Ce dossier reste bien contrôlé par les autorités libanaises qui surveillent les frontières pour éviter une augmentation anarchique du nombre des réfugiés », a ajouté M. Mikati en précisant que la situation de chaque personne ne répondant pas à la qualité de réfugié sera revue, surtout si son séjour au Liban est illégal.

En réponse à une question d'Euronews, il a réaffirmé que la politique de distanciation suivie par les autorités libanaises vis-à-vis de ce qui se passe en Syrie représente « le bon choix fait par le Liban et devrait être appliquée par tout gouvernement à venir ».

« C’est cette politique qui doit permettre de protéger le Liban contre les conséquences de ce qui se passe dans la région » réitérant son appel à toutes les parties locales pour qu’elles s’abstiennent de se mêler au conflit dans le pays voisin. « Une implication de Libanais dans la guerre en Syrie ne profitera en rien au Liban .»

Concernant d’éventuels dépôts syriens au Liban, il a mis l’accent sur le fait que les banques libanaises sont très prudentes en cette période et contrôlent avec soin l’identité des dépositaires « parce qu’elles ne veulent pas perdre leur crédibilité au sein de la communauté internationale à cause de quelques dépôts ».

Prié de dire comment le Liban réagira en cas de frappes occidentales contre le pays voisin, M. Mikati a souligné que ce sont les implications de ces attaques sur le Liban qui sont évaluées en premier. « Lorsque les menaces contre la Syrie ont commencé, nous avons pris les précautions qu’il faut et nous avons entrepris les contacts diplomatiques qu’il faut », a-t-il rappelé.

Il a dans le même temps assuré que le Liban est engagé en faveur des populations déplacées, « surtout qu’il est redevable au peuple syrien qui s’était tenu aux côtés des Libanais durant les périodes de crises ». « Notre devoir moral et humanitaire est de garder les frontières ouvertes et de ne pas refouler les réfugiés », a dit le ministre tout en insistant sur l’assistance dont le Liban a besoin pour gérer le dossier des populations déplacées.
(source : ORJ)

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