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du 12 au 15 octobre 2013 (semaine 41)
 

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15 octobre 2013 -
PERSPECTIVES SUR LA RÉFORME DE LA CURIE


La réforme de la Curie romaine commencera par celle du Synode des évêques, a expliqué a plusieurs journaux italiens le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, coordinateur du groupe des huit cardinaux chargés d’assister le Pape.

Après la première réunion du Conseil des cardinaux avec le pape François du 1 au 3 octobre, il a donné quelques-unes des pistes de travail actuelles.

« Après le Synode, il y aura la Secrétairerie d’État et les dicastères. » C’est dans cet ordre que devrait se faire la réforme de la Curie romaine voulue par le pape François.

Créé par Paul VI il y a 48 ans, le Synode des évêques devrait changer de mode de fonctionnement, et sa structure être « profondément » modifiée. Cette « grande institution du Concile Vatican II », précise-t-il, « n’a pas été développée » de manière conséquente depuis trop longtemps.

Alors que les quinze cardinaux et archevêques du monde entier membres du Conseil de la Secrétairerie Générale du Synode des évêques se réunissent en général deux fois par an entre chaque synode ordinaire, le pape François entend transformer cette structure « en un organe de consultation permanente ».

Il souhaite ainsi que ce conseil « travaille avec des consultations permanentes et quotidiennes, si nécessaire en utilisant Internet ». Il doit s’agir, poursuit le cardinal Maradiaga, d’une structure « qui permette aux évêques membres d’être toujours présents, même lorsqu’ils restent dans leur propre pays ».

Afin de permettre cette réforme, le Pape a nommé un nouvel homme à la tête du Secrétariat général du Synode des évêques : l’Italien Mgr Lorenzo Baldisseri.

Dans l’après-midi du 7 octobre, d'ailleurs, le Pape s’est rendu au siège du Synode des évêques, et il a passé deux heures avec les membres du Synode actuellement réunis à Rome. Il devait revenir le 8 octobre au matin.

Plus largement, le cardinal Maradiaga invite à ne pas s’attendre à ce que le travail de réforme de la Curie, et l’écriture d’une nouvelle Constitution apostolique, n’aboutisse courant 2014. Cet exercice prendra du temps, explique-t-il, et cette réforme sera préparée « avec ceux qui travaillent dans la Curie, avec des gens d’expérience ».

En outre, il est encore trop tôt pour dire comment sera définie l’éventuelle figure d’un « modérateur de la Curie » qu’avaient souhaité les cardinaux réunis avant le conclave de mars dernier. Il est trop tôt, également, pour dire quels dicastères seront fusionnés, même si un tel processus est évident.

Concernant la réforme de l‘Institut pour les œuvres de religion (IOR), mais aussi de l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA), le cardinal Maradiaga explique que la création d’une sorte de « ministère des finances » du Vatican a été évoquée. Mais pour l'instant, le Conseil des cardinaux attend les résultats des deux commissions instituées par le Pape au sujet de l’IOR et de l’ensemble des finances vaticanes.(source : AP)


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