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du 12 au 15 octobre 2013 (semaine 41)
 

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15 octobre 2013 - Suisse
LE CONGRÈS LITURGIQUE DE FRIBOURG


A quelques semaines du 50e anniversaire de l'adoption, le 4 décembre 1963, par le Concile Vatican II, de la réforme de la liturgie, un congrès a réuni plus d'une centaine de théologiens et pasteurs du 10 au 12 octobre à Fribourg.

Le cardinal Walter Kasper, un des orateurs invité, a souligné : ".Si le bilan tiré est largement positif, il faut reconnaître aussi que beaucoup reste à faire pour permettre aux fidèles d'entrer véritablement dans le mystère eucharistique."

L'adoption de la langue commune, la simplification des rites, la célébration face au peuple, l'abandon d'un certain décorum ont été les éléments les plus visibles de la réforme de la liturgie catholique après le Concile Vatican II. Si certains estimèrent qu'on leur avaient 'volé' la messe, la majorité des catholiques se réjouissent de voir un changement attendu. Déjà préparé d'ailleurs depuis un certain nombres d'années, avant le concile Vatican II.

" La liturgie n'est pas un musée, mais une fontaine de village. Elle n'est pas un lieu de spectacle, mais l'endroit où l'on vient boire à la source." C'est à partir de cet aphorisme du pape Jean XXII, qui convoqua le Concile Vatican II, que le cardinal Walter Kasper, ancien président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens a développé son exposé.

" L'Eglise vit de l'Eucharistie, a-t-til rappelé. Pour Vatican II il s'agissait bien de rendre présent le mystère du Christ dans son Eglise dans une compréhension nouvelle et non pas dans une scénographie. Dans ce sens, la Constitution sur la liturgie donna le ton pour toute la suite du Concile."

" D'où l'idée fondamentale de la participation des fidèles. Il n'y a plus des spectateurs, mais des acteurs, plus d'objets, mais des sujets", souligne le cardinal Kasper. La participation des fidèles voulue par le Concile ne signifie cependant pas un partage des tâches plus ou moins équitable, mais la participation de tous à la communauté eucharistique, dans un dialogue entre le prêtre qui agit au nom du Christ et les participants. L'usage de la langue commune visait à permettre aux fidèles de comprendre le sacrement.

" L'imposition rapide s'est malheureusement faite parfois sans une catéchèse solide des sacrements, déplore le cardinal Kasper. Le renouveau souhaité sur ce point, sans lequel la liturgie risque de tomber dans le ritualisme reste une tâche pour l'avenir." (source : Apic)

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