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25 octobre 2013 - France
LES BOUGIES ET L'ENCENS DANS UN CONTEXTE ÉCOLOGIQUE

Le Parlement français s'intéresse aux sources de la pollution de l’air intérieur des logements. Encens et bougies sont particulièrement épinglés car leur pollution est massive, mais cela ne touche pas les bougies et l'encens liturgiques.

Un « plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur » vient d'être rendu public par les ministères de l’écologie, de la santé et du logement et il prévoit de retirer du circuit les plus polluants de ces parfums d’ambiance.

S’il est « très difficile de connaître la composition exacte de l’encens qui comprend souvent un très grand nombre de substances » , selon l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), une étude récente de ce même organisme aboutit à la conclusion qu’ils « sont beaucoup plus émissifs que les bougies » et que « leur utilisation semble présenter des risques, même dans le cas d’un usage mensuel » . Le rapport précise qu’il s’agit de « risques aigus, chroniques et cancérogènes ».

Les principales substances toxiques émises par l’encens sont les particules, le benzène et le formaldéhyde. Le benzène est classé cancérogène certain pour l’homme par l’Union européenne. Le formaldéhyde est un gaz irritant pour le nez et les voies respiratoires. Il est à l’origine des cancers du nasopharynx, et il semblerait également qu’il entraîne l’apparition de leucémies.

La liste noire des produits interdits n’est pas encore prête. Des études sont en cours pour décider quels sont les plus émissifs en polluants, et des arrêtés d’interdiction sont à attendre dans les prochains mois.

L'Assemblée Nationale Française élargit ainsi ses préoccupations au delà de l'augmentation du chômage et des difficultés salariales des ménages. Mais dans les couloirs parlementaires on précise que cela ne concerne nullement les cierges et l'encens utilisés dans les liturgies. (source : AP)

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