Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 30 octobre au 2 novembre 2013 (semaine 44)
 

-
2 novembre 2013 -
CET ESCLAVAGE MODERNE

A la demande du Pape, l'Académie pontificale des sciences, l'Académie pontificale des sciences sociales et la Fédération internationale des médecins catholiques organisent les 2 et 3 novembre un séminaire sur le trafic d'êtres humains

Y prendront part 22 experts de haut niveau, qui dresseront l'état de la question, étudieront les effets du phénomène et rechercheront les modes de lutter contre ce crime particulièrement odieux.

La réalisation d'un fichier informatique des ADN permettrait de rechercher la filiation d'enfants disparus, notamment au moyen d'adoptions illégales. Aujourd'hui, a déclaré Mgr. Marcelo Sánchez Sorondo, Chancelier des deux académie, "il ne viendrait à l'idée de personne de nier que ce trafic constitue une nouvelle forme d'esclavage, une agression à la dignité humaine, une grave violation des droits fondamentaux de la personne et un accroissement de la criminalité mondiale.

Le concile Vatican II avait déjà affirmé que l'esclavage, la prostitution, la traite des blanches et le vol d'enfants, les conditions de travail dégradantes..., le non respect de la dignité et de la liberté de l'individu sont une infamie qui offense la civilisation...comme le Créateur".

L'OIT estime qu'entre 2002 et 2012 près de 30 millions de personnes ont été victimes de travaux contraints, un chiffre qui inclut les victimes de l'exploitation sexuelle. Ce trafic touche chaque année environ deux millions d'êtres humains, à 60 % mineurs, tandis que 20.000 autres sont victimes du trafic des organes (foie, rein, pancréas, coeur ou cornée).

Selon certaines études, le trafic des êtres humains pourrait prochainement dépasser celui des stupéfiants et des armes, devenant ainsi l'activité criminelle la plus lucrative au monde.

Le trafic sexuel international ne se limite plus aux régions sous-développées. Les pays au commerce sexuel développé, souvent légal, ont un besoin croissant de jeunes femmes et de jeunes filles, tandis que les pays pauvres sont contraints à les fournir, car les trafiquants peuvent y agir avec grande facilité.

Rappelant enfin les paroles du Pape lors de la canonisation de Guadalupe García Zavata, qui servait au Mexique les pauvres et les marginaux, Mgr. Sánchez Soronda a dit qu'on ne doit avoir aucune répugnance à "toucher la chair du Christ". C'est là la réponse claire du message chrétien aux nouveaux esclavages, "à ces violations aberrantes de la dignité et des droits de la personne". (source :
VIS)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil