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11 novembre 2013 -
LE PAPE REÇOIT LE PRÉSIDENT POUTINE

Cette rencontre comporte de nombreux aspects concernant les relations et les problèmes qui vont de la situation de l'Église catholique dans la Fédération de Russie, aux points de vue des Églises au Moyen Orient et de la présence islamiste.

La rencontre est annoncée pour le 25 novembre. C'est un nouveau signe de détente entre les Eglises catholique et orthodoxe pour nombre d'observateurs, d'autant plus que le nouveau pape est le premier à n'être pas d'origine européenne depuis 1300 ans.

L'attribution des propriétés catholiques à l'Eglise orthodoxe a créé des tensions à la chûte du mur en 1991, Moscou avait alors accusé l'Eglise catholique de vouloir récupérer les croyants orthodoxes. Des diplomates estiment que le Pape argentin, sans bagage politique européen, pourrait contribuer à une nette amélioration des relations entre la Russie et le Vatican.

Et ceci va de pair avec l'élection du patriarche Kirill en 2009 qui a d'ores et déjà beaucoup aidé la détente entre les Eglises. Ce dernier en effet fut longtemps à la tête de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe et a été formé par celui qu'on appelait parfois le métropolite crypto-catholique Nikodim, mort dans les bras du pape Jean-Paul Ier.

Ne dit-on pas que le Vatican attend une invitation à Moscou,et que le patriarchet attend une invitation à Rome.

Vladimir Poutine a déjà rencontré deux papes : Jean Paul II en 2000 et 2003, et Benoît XVI en mars 2007. Il est le premier président russe à revendiquer une appartenance religieuse depuis la révolution rouge de 1917.

Le 25 juillet, Vladimir a rencontré au Kremlin une quinzaine de prélats des Eglises orthodoxes du monde entier à la veille des célébrations du Baptême de la Rous et il leur a déclaré : « Il est important que les relations entre l'Etat et l'Eglise se développent sur de nouvelles bases. ... Nous accordons une importance particulière à une coopération interconfessionnelle et interculturelle.»

Quant aux questions de la Syrie et du Moyen-Orient, avec celles des Églises orientales au coeur d'un monde musulman, ne peuvent être détachées du fait que la Fédération de Russie compte de 13 % à 15 % de musulmans, soit 19 à 22 millions. On e,stime particulier au Caucase et en Tchetchénie, que plus de 3.000 islamistes en provenance de la Fédération de Russie et d’autres pays de l’ancienne Union soviétique combattent aux côtés des rebelles en Syrie.

Ces anciennes républiques musulmanes sont en particulier : l'Ouzbekistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, toutes républiques où l'Église catholique compte des diocèses et des paroisses. (source : ICFP)

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