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27 novembre 2013 - Angola
ELLES ATTENDENT D'ÊTRE LÉGALEMENT RECONNUES

Il y a actuellement dans le pays 194 groupes évangéliques, dont les sollicitations de régularisation n’ont pas encore été acceptées. Au même titre que les autres religions, l'islam doit obtenir sa légalisation pour pouvoir ouvrir des mosquées.

Et l'islam n'a pas encore reçu d'agrément légal, a relevé le 20 novembre à Luanda, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, répondant aux questions des députés de l'Assemblée nationale. Le processus de légalisation de l'islam n’a pas encore été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme et, comme d’autres confessions dans la même situation, ses lieux de culte seront fermés jusqu'à nouvel ordre.

"Le phénomène religieux comporte plusieurs composantes, notamment le contrôle de l'immigration illégale et la reconnaissance et la légalisation des confessions religieuses, raison pour laquelle il nécessite l’engagement de tous », a expliqué la ministre. La loi sur la liberté de culte devrait être révisée pour permettre de lutter sans relâche contre le surgissement de sectes dont les cultes sont contraires aux us et coutumes de la culture angolaise. "

"En plus de cela, nous avons aussi une longue liste de plus de mille demandes de légalisation". Actuellement, 83 Eglises sont reconnues en Angola, dont seulement trois ou quatre ont une action visible au bénéfice de la société, a conclu la ministre. Le gouvernement continuera à redoubler d'efforts pour lutter contre les sectes religieuses illégales, a précisé la ministre, mais la situation de l'Islam est en cours de reconnaissance selon certaines conditions. (source : Allafrica et Apic)

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