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du 27 au 30 novembre 2013 (semaine 48)
 

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30 novembre 2013 -
UN DIALOGUE ET NON UNE AMITIÉ DE LABORATOIRE

« Dialogue interreligieux et évangélisation ne s’excluent, mais s’alimentent réciproquement ». fait remarquer le Pape en recevant les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.

Dans son discours, il a souligné combien les chrétiens devaient assumer leur foi et ne pas la cacher pour que le dialogue soit sincère et utile. Pas question pour
le Pape de développer « une amitié de laboratoire ».
Les précisions de Xavier Sartre

Il y a d’abord un constat : le dialogue interreligieux est une nécessité dans un monde toujours « plus petit ». Ce dialogue, comme le Pape l’a souligné dans son exhortation Evangelii Gaudium, doit être caractérisé par une « ouverture dans la vérité et dans l’amour ». C’est la « seule route pour vaincre » la peur générée par les problèmes économiques et politiques et les différences culturelles et religieuses.

Mais ce dialogue
« ne signifie pas renoncer à sa propre identité », ou accepter des « compromis sur la foi et sur la morale chrétienne ».

« Au contraire, explique le Pape, la vraie ouverture implique de maintenir fermes ses convictions les plus profondes ». Une fois cette peur vaincue, alors on peut se rendre compte que le dialogue « peut
devenir une occasion de grandir dans la fraternité, de s’enrichir et de témoigner ».

« Nous n’imposons rien, nous n’utilisons aucune stratégie sournoise pour attirer des fidèles, mais nous témoignons plutôt avec joie et avec simplicité de ce en quoi nous croyons, et de ce que nous sommes » ajoute-t-il.

Une fois ce pas franchi, nous pouvons vaincre une autre peur : celle que nous éprouvons envers les autres traditions religieuses. « La vie en commun ne serait pas possible en cachant sa propre appartenance religieuse », mais, dénonce le Pape, « nous devons avoir le courage et la patience de venir à l’encontre l’un de l’autre
tel que que nous sommes ».

Le tout bien sûr, « dans le respect des convictions d’autrui, et même de ceux qui ne croient pas », précise-t-il. Car pour le pape François, « le futur réside dans la cohabitation respectueuse des diversités et non dans l’adhésion à une pensée unique théoriquement neutre
»
(source : News.va)

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