Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 1 au 4 décembre 2013 (semaine 49)
 

-
04 décembre 2013 - France
UNE CONVENTION POUR LA COMMUNAUTÉ DE L'EMMANUEL

Une convention a été conclue entre la communauté de l’Emmanuel et les archevêques de Paris, Lyon et Bordeaux. Ses futurs séminaristes et prêtres français seront désormais incardinés exclusivement dans l’un de ces trois diocèses.

Si la communauté n’a pas diffusé le texte de la convention entrée en vigueur le 1er septembre, tous les responsables de l’Emmanuel ont reçu, mercredi 16 octobre, un texte explicatif en forme de « questions-réponses », sobrement intitulé "Information sur l’incardination des prêtres de l’Emmanuel."

Le texte, qui ne s’applique pas à ceux qui sont déjà incardinés dans les diocèses français, concerne tout à la fois l’affectation, la formation des séminaristes, l’incardination des prêtres qui se fera exclusivement dans les diocèses de Paris, Lyon et Bordeaux, et leur « disponibilité pour la mission ».

« Notre but est de faire naître des plates-formes missionnaires pour former les prêtres, avant de les envoyer dans des diocèses plus pauvres », explique Laurent Landete, le modérateur de la Communauté.

Les archevêques signataires, les cardinaux André Vingt-Trois, Philippe Barbarin et Jean-Pierre Ricard, se sont en effet engagés à envoyer une proportion « significative » de prêtres en dehors de leur diocèse.

Ce n'est pas une prise de contrôle de l’Emmanuel par les archevêques de Paris, Lyon et Bordeaux, mais c'est plutôt un énorme service qu’ils rendent aux autres », appuie Laurent Landete.

Ce texte, fruit de trois années de travail, a été signé "ad experimentum". Il sera éventuellement prolongé dans cinq ans, après une évaluation.

Depuis sa fondation, en 1976, la situation de l’Emmanuel à l’égard des diocèses français a considérablement évolué. D’abord considérés avec circonspection, voire méfiance, par certains évêques, les prêtres de la communauté – 230 en France – sont aujourd’hui présents dans 34 diocèses. D’après Laurent Landete, une cinquantaine d’autres diocèses sollicitent leur présence dans l’une de leurs paroisses.

La nouvelle convention a pour objectif d’assurer leur plus grande disponibilité pour la mission et une plus grande cohésion de leur formation. « En ces temps de pénurie, explique le P. David, le manque de prêtres peut engendrer des tensions avec les évêques. »

À cette mobilité rendue difficile s’ajoute l’importance, pour les prêtres de l’Emmanuel, de la vie en communauté. « Lorsqu’ils sont seulement trois dans un diocèse dont ils ne peuvent bouger, ils se retrouvent contraints de passer leur vie ensemble, relève Laurent Landete. Ce n’est pas souhaitable. » (source : FPIC)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil