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Du 11 au 14 décembre 2013 (semaine 50)
 

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14 décembre 2013 -
L'AFRIQUE N'EST PAS UN PAYS MAIS UN CONTINENT


La représentation des pays africains est souvent altérée dans les médias qui sont rédigés dans les bureaux de New York, Londres ou Paris avec les quelques impressions d'un envoyé spécial qui y "débarque" pour quelques reportages.

Les médias occidentaux devraient arrêter tous ces raccourcis qui sont malheureux comme l'a vu pour le Mali et les touaregs, pour la Somalie avec le Kenya, comme aujourd'hui avec la Centrafrique et ses voisins.

Dans un article publié en août 2013, le Times s'inquiète du "penchant des africains y répond pourtant, sans ambages, par l’affirmative. Enumérant une série d’anecdotes kényanes, le magazine britannique s’inquiète du penchant des Africains pour la boisson. Un jugement rapide et erroné car l’Afrique est un continent de plus d’un milliard de personnes aux multiples culture.

Mais les faits sont tout autre: Même en excluant les pays dont la population est à forte dominante musulmane que sont l’Egypte, la Libye, la Tunisie, Djibouti, le Maroc, la Somalie et le Soudan, l'Organisation mondiale de la Santé constate que la consommation d’alcool du continent africain est inférieure à celle de l’Europe et des Amériques.

Le système médiatique réduit l’Afrique à un monolithe. Comme si ce continent gigantesque partageait une culture homogène.

La tendance est fâcheuse: par abus de langage, les journalistes parlent bien souvent des habitants du Botswana ou de la Mauritanie en les renvoyant à leur identité d’«Africains». On ne résument leurs problèmes qu'aux diamants, ou au pétrole.
La vie spirituelle des Congolais (Kinshasa), ou des Angolais exigent un jugement plus nuancé.

Nous recommandons à chaque media, d'avoir la compétence et le discernement discret qui est celui, d'ailleurs unique en son genre, de RFI, comme de reconnaître celui de la diplomatie vaticane.

Nous pouvons le dire en particulier aujourd'hui à propos de la situation en Centrafrique. D'ailleurs nous retrouvons cette simplification "délocalisée" auprès des responsables de certains ministères français, qui font des aller-et-retour rapide en avion pour consulter sur l'imbrogio des événements.

«Les journalistes que nous sommes sont critiques face à ceux-ci comme aux rédacteurs en chef qui simplifient ou réduisent la situation en introduisant des clichés comme "le nord arabe contre le sud chrétien et animiste". [pour parler du Soudan] ou répètent des phrases toutes faites comme "le génocide de 1994 au cours duquel 800.000 Tutsis et peu de Hutus ont été tués."». (source : .FPIC)


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