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14 décembre 2013 -
BENOIT XVI A AGI EN MAITRE DE LA COMMUNICATION

Pour le cardinal Schönborn des erreurs ont été commises sur le plan de la communication du temps du pape émérite qui fut, lui, un maître en la matière, en raison même des innovations qui permirent plus de clarté médiatique et théologique.

Au cours de la présentation d’un livre de la vaticaniste italienne Giovanna Chiri, l’archevêque de Vienne est revenu sur le scandale médiatique de la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes et notamment de Mgr Richard Williamson alors qu’on venait de prendre connaissance de ses propos négationnistes.

Alors que les membres de la Curie directement concernés comme le cardinal Dario Castrillon Hoyos ou le Secrétaire d’Etat d’alors, le cardinal Tarcisio Bertone étaient restés muets face à la tempête médiatique, Benoît XVI, non par souci d’une quelconque stratégie, mais par celui de la clarté, s’était adressé à tous les évêques.

Pour le cardinal, par ce message, « chef d’œuvre d’humilité, de précision et de simplicité », Benoît XVI espérait qu’il éclairerait la vérité. Ce fut peine perdue. Le pape y endossait la responsabilité du scandale, alors qu’il n’y était pour rien. C’est cela qui a fait de lui un « maître de la communication ».

Durant son intervention, l’archevêque de Vienne a aussi souligné à quel point le pape émérite avait manqué de soutiens en Allemagne. Après une courte phase d’euphorie au lendemain de son élection, ce fut l’ignorance et l’incompréhension, notamment pour le théologien qu'est ce Pape.

Or, dit le cardinal Schönborn, Benoît XVI restera dans l’histoire comme l’un des grands classiques de la théologie du 20ème siècle, à l’instar d’un John Henry Newmann pour le 19ème. Les œuvres de Ratzinger qui resteront dans l’histoire comme celles d’un Augustin ou d’un Thomas d’Aquin, ont déjà leur place dans la bibliothèque personnelle de l’archevêque. (source : Katholisch.at)

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