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Du 11 au 14 décembre 2013 (semaine 50)
 

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14 décembre 2013 - Roumanie
LE DIFFICILE DIALOGUE OECUMÉNIQUE


La visite en Roumanie, du 3 au 7 décembre, du cardinal Kurt Koch, président du Conseil pour la promotion de l’unité des chrétiens, et le patriarche Daniel chef de l'Église orthodoxe roumaine, a révélé que le chemin vers l'unité est encore long.

Durant cette visite, il a rencontré la communauté grecque-catholique «uniate» à Blaj et Cluj-Napoca. Il a été reçu le 4 décembre par le patriarche Daniel, chef de l’Eglise orthodoxe roumaine, qui l'a remercié pour le soutien offert par l’Eglise catholique à son Eglise.

L'Eglise catholique aide notamment l'Eglise roumaine à travers des bourses d’étude pour des théologiens roumains. Le patriarche Daniel l'a également remercié pour l’accueil des communautés orthodoxes roumaines par de nombreuses Eglises catholiques d’Europe.

Le patriarche Daniel a souligné «l’importance du témoignage commun dans une société sécularisée, la solidarité avec les chrétiens persécutés en divers coins du monde». Il a également souligné la nécessité de maintenir, dans le dialogue théologique entre les deux Eglises, «un équilibre de réciprocité et complémentarité entre la primauté et la synodalité, en tenant compte de l’évolution historique différente entre l’Orient et l’Occident».

Le cardinal Koch a exprimé l’espoir, qu’à travers le dialogue et la réflexion commune, «on puisse dépasser les difficultés rencontrées actuellement dans la rédaction d’un document de travail convergent au sujet du rapport entre la primauté et la synodalité d’un point de vue théologique».

«Notre souhait et notre plus grande joie seraient d’arriver à l’unité dans l’Eucharistie et à l’unité des deux Eglises, d’Orient et d’Occident. Nous avons tenté de trouver des solutions à ces thèmes que nous nous sommes proposés et la rencontre avec le patriarche Daniel nous fait espérer pour l'avenir», a encore déclaré le cardinal Koch qui a regretté la décision «inattendue et inexplicable» prise par l’Eglise orthodoxe roumaine en 2008 de ne plus prier avec les catholiques.

«Mais malgré ces difficultés, a affirmé Mgr Ioan Robu, archevêque catholique romain de Bucarest, qui s’ajoutent aux contentieux patrimoniaux encore sans solution entre l’Eglise orthodoxe roumaine et l’Eglise gréco-catholique, nous avons réaffirmé et nous renouvelons notre engagement à continuer sur la voie de l’œcuménisme promu par l’Eglise catholique, et d’estimer et respecter l’Eglise orthodoxe roumaine, comme une véritable Eglise-sœur». (source : Apic)


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