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FlashPress - Infocatho
du 14 au 18 décembre 2013 (semaine 51)
 

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18 décembre 2013 -
LES SOUTIENS AU
PÈRE VANDENBEUSH SE MOBILISENT

Cela fait maintenant un mois que le père Georges Vandenbeusch a été enlevé par le groupe jihadiste armé Boko Haram puis conduit au Nigeria. En France, ses proches s'organisent dans la discrétion, pour ne pas gêner d'éventuelles négociations.

Mais ils hésitent : faut-il miser sur la discrétion ou au contraire sur la médiatisation ? Pour Jean, son cousin, qui précise être en relation étroite avec le Quai d’Orsay, il faut trouver le juste équilibre.

Réunis dans un comité de soutien, ses proches ne disposent que de peu d'information. Seule certitude, ou presque : le Père Georges Vandenbeusch, enlevé le 13 novembre dans sa paroisse du nord du Cameroun par une quinzaine d'hommes en armes, est actuellement détenu quelque part au nord du Nigeria voisin, par Boko Haram. Le groupe jihadiste nigérian a revendiqué l’enlèvement quelques jours plus tard.

Mais depuis, rien. Aucune preuve de vie audio ou vidéo qui pourrait donner une idée des conditions de détention ou de l'état de santé du P. Georges, âgé de 42 ans, n’a été communiquée. « Ce serait difficile de le voir, mais nous serions heureux de le savoir bien traité », explique son cousin.

La mobilisation s'articule autour d'une page Facebook, « Soutien au père Georges Vandenbeusch ». Elle se limite pour le moment à des veillées de prières dans les églises du diocèse de Nanterre, auquel le P. Georges appartient. Une solidarité discrète, pour le moment, pour permettre aux éventuelles négociations de se dérouler sans pression médiatique, ni qu'il ne tombe pour autant dans l'oubli. Le juste équilibre. (source : FPIC)


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