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18 décembre 2013 -
LA TERRE SAINTE, NOËL ET BETHLÉEM

« Nous ne pouvons penser à Noël sans penser à la Terre Sainte » , déclare le Pape.« Noël nous fait toujours penser à Bethléem et Bethléem se trouve à un endroit précis, la Terre Sainte, où a vécu Jésus. »

« Durant la nuit de Noël, je pense surtout aux chrétiens qui vivent là, à ceux qui sont dans la difficulté, à tous ceux qui ont été contraints pour divers problèmes à quitter cette terre. Mais Bethléem continue d’être Bethléem : Dieu est venu à un endroit précis, sur une terre précise ; c’est là qu’est apparue la tendresse de Dieu, la grâce de Dieu ».

" C'est la rencontre que Dieu a toujours voulu avec son peuple, il a promis d'être toujours proche de lui. Dans le livre du Deutéronome, nous lisons que Dieu marche avec nous , nous conduit par la main comme un père avec son fils . C'est gentil . Noël est la rencontre de Dieu avec son peuple .

" C'est aussi une consolation , un mystère de consolation . Plusieurs fois , après la messe de minuit , j'ai passé un peu de temps seul dans la chapelle, pour célébrer la messe de l'aube, avec ce sentiment de paix profonde et de consolation . Je me souviens une fois, ici à Rome, je pense que c'était la Noël de 1974, une nuit de prière après la messe dans la résidence de Astalli Center.

" Pour moi Noël a toujours été : contempler une visite de Dieu à son peuple. Nous parlons de tendresse et d'espoir. Dieu nous rencontre et nous dit deux choses . La première est : avoir de l'espoir . Dieu ouvre toujours des portes , ne ferme jamais . Il est le père qui ouvre la porte . Deuxièmement, ne pas avoir peur de la tendresse.

" Quand les chrétiens oublient l'espoir et la tendresse, ils deviennent une Eglise froide, qui ne sait pas où aller, ils sont dans les harnais des idéologies et des attitudes du monde.

" C'est peut-être pour cette raison qu'en regardant vers l'avenir, je parle souvent des enfants et des personnes âgées, les plus vulnérables . Dans ma vie de prêtre, j'ai toujours essayé de transmettre cette tendresse. Elle me fait penser à de la tendresse que Dieu a pour nous . " (source : La Stampa)

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