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27 décembre 2013 -
UNE CURIE PLUS PROFESSIONNELLE ET PLUS "PASTORALE"

Le 21 décembre,à l’occasion dlui es premiers vœux adressés à son administration, le Pape a demandé de se mettre davantage au service de toute l’Église et au contact du peuple. Il est un patron, qui veut des services compétents.

Ses vœux à la Curie romaine n’ont pas dressé de bilan de ses premiers neuf mois de pontificat. Debout, face aux cardinaux et aux dirigeants des dicastères composant l’administration du Saint-Siège, il s’est livré à un réquisitoire, bref mais tranchant, contre un manque de « professionnalisme » .

Et contre les « bavardages » . « Les bavardages abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement » , a-t-il insisté. Le pape jésuite fait l’objet de critiques plus ou moins feutrées à l’intérieur de la Curie, décontenancée par son style et inquiète de ses projets de réforme en cours alors que de grands cabinets extérieurs (KPMG, McKinsey, Promontory…) en auditent le fonctionnement.

Rendant hommage aux « vieux curialistes, personnes exemplaires » , il reconnait disposer « aujourd’hui aussi » de telles « personnes qui travaillent avec compétence, avec précision, avec abnégation, accomplissant avec soin leur devoir quotidien ».

Il peut alors rappeler que « le professionnalisme, qui signifie compétence, étude, mise à jour (…), est une qualité fondamentale pour travailler à la Curie » . « Quand il n’y a pas de professionnalisme, lentement on glisse vers le terrain de la médiocrité » , a-t-il ajouté, au moment où le conseil des huit cardinaux l’entourant pour réformer le gouvernement de l’Église songe à faire davantage appel aux compétences techniques de laïcs, hommes ou femmes, pour travailler au Saint-Siège.

Le Pape avait déjà réclamé un meilleur niveau de compétence à la Curie dans sa conférence de presse durant son vol retour de Rio le 29 juillet. Déjà, encontrant les nonces apostoliques , le 21 juin, il avait également insisté sur la nécessité de « faire toujours les choses avec professionnalisme.»

Dans le même temps, il demande à cette Curie, d'être au service des évêques du monde entier et de toute l’Église, dépeignant a contrario « une pesante douane bureaucratique, d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint-Esprit et la croissance du peuple de Dieu » .

Concluant ses vœux sur la « sainteté de la vie » devant habiter ceux qui travaillent pour le pape, il a rappelé à ceux-ci leur qualité première de « prêtres » et leur « service pastoral » . À l’instar de sa récente invitation aux dirigeants de la Curie de sortir du Vatican pour confesser eux-mêmes les fidèles. (source :VIS )

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