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du 28 décembre au 2 janvier 2014 (semaine 52)
 

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2 janvier 2014 - Angelus du 29 décembre
LES RÉALITÉS FAMILIALES ÉVOQUÉES PAR LE PAPE

« Dieu a voulu naître dans une famille humaine. Il a voulu avoir une mère et un père, comme nous. » Le Pape a consacré le dernier angélus de l'année à la famille, à l’occasion de la fête de la Sainte famille de Nazareth, célébrée ce dimanche.

Une famille que l’Évangile présente sur la « route douloureuse de l’exil, à la recherche d’un refuge en Egypte » Le Pape a parlé des maux qui touchent encore les familles d’aujourd’hui. Joseph, Marie et Jésus « expérimentent la condition dramatique des réfugiés, marquée par la peur, l’incertitude, l’inconfort ».

Une « triste » réalité dans laquelle aujourd’hui des millions de familles peuvent « malheureusement » se reconnaître, a complèté le Saint-Père ; « presque tous les jours, les médias nous apprennent que des réfugiés fuient la faim, la guerre et d’autres graves dangers, à la recherche de sécurité et d’une vie digne pour soi et pour sa famille. »

« Leurs attentes font face à des situations complexes et à des difficultés qui semblent parfois insurmontables ». Le pape a donc invité à penser « aux drames de ces migrants et réfugiés, victimes du refus et de l’exploitation, du travail d’esclave ».

Il est un autre type de victime, que François qualifie « d’exilé » à l’intérieur de la famille même : « les personnes âgées par exemple, sont parfois traitées comme une présence encombrante ». Comment se porte une famille ? Il suffit de voir « comment sont traités les enfants et les plus âgés », répond le pape.

Toutes ces difficultés, Jésus a voulu les expérimenter pour que personne ne se sente exclu de la proximité affectueuse de Dieu. « La fuite en Egypte à cause des menaces d’Hérode, a souligné le Pape François, nous montre que Dieu se trouve là où l’homme est en danger, là où il souffre, là où il fuit, là où il fait face au refus et à l’abandon. Mais il est aussi présent où l’homme rêve, où il espère rentrer dans sa patrie en toute liberté, où il peut choisir vie et dignité pour lui et sa famille.

La famille est le lieu où s'apprennent les trois mots-clé que sont "s'il vous plait, merci, et pardon". Quand ces mots sont prononcés en famille, alors il y a la paix et la joie.

Les familles ont à prendre conscience de l’importance qu’elles ont dans l’Église et dans la société : « l’annonce de l’Évangile passe avant tout à travers les familles pour ensuite rejoindre les divers aspects de la vie quotidienne.» (source : VIS)

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