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du 11 au 14 janvier 2014 (semaine 02)
 

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14 janvier 2014 -
LE DROIT HUMANITAIRE EST INCONTOURNABLE

Dans
un discours ferme, insistant sur le fait que la fermeture sur soi principale est la cause des malheurs humains, le Pape a balayé les principaux thèmes qui ont marqué ou qui marquent la vie politique internationale.

« Que de souffrances, que de désespoir à cause de la fermeture sur soi-même, qui prend peu à peu le visage de l’envie, de l’égoïsme, de la rivalité, de la soif de pouvoir et d’argent ! » s’est notamment exclamé François.

De là naissent les conflits qui ensanglantent la planète parfois depuis des années. A commencer par celui qui préoccupe le plus le Saint-Père : la Syrie. Il a déclaré qu’« il faut maintenant une volonté politique commune renouvelée pour mettre fin au conflit ».

Le Pape est clair, il veut que Genève 2 « marque le début du chemin désiré de pacification ». Sans oublier que le « respect du droit humanitaire est incontournable » pour venir en aide à une population durement éprouvée depuis trois ans.

Les inquiétudes du Pape s’étendent à tout le Proche-Orient, notamment le Liban « où un climat de collaboration renouvelée entre les différentes instances de la société civile et les forces politiques est plus que jamais indispensables pour éviter l’aggravation de divergences qui peuvent miner la stabilité du pays. »

Peu importe la région concernée, « la voie diplomatique du dialogue » reste la « voie pour résoudre » les problèmes. Dialogue qui porte à témoigner. C’est d’ailleurs ce que demande le Pape aux chrétiens en Afrique, où « la réconciliation et la paix sont des priorités fondamentales » : « il ne faut jamais renoncer à faire le bien, même quand c’est difficile et quand on subit des actes d’intolérance, ou même de vraie persécution. »

Plus globalement, le successeur de l’apôtre Pierre a mis en garde une fois de plus sur la culture du déchet qu’il a déjà dénoncée : « ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objets de déchets mais souvent les êtres humains eux-mêmes sont ainsi traités». Que ce soit l’avortement, les enfants soldats, ou la traite humaine, il faut combattre ces « crimes contre l’humanité ».

Revenant longuement sur la République centrafricaine, il a appelé la communauté internationale à contribuer « à faire cesser les violences, à rétablir l’État de droit et à garantir l’accès des aides humanitaires, même dans les zones les plus reculées du pays. Pour sa part, l’Eglise catholique continuera d’assurer sa présence et sa collaboration, en se dévouant avec générosité pour fournir toute l’aide possible à la population, et surtout pour reconstruire un climat de réconciliation et de paix entre toutes les composantes de la société ».

Enfin, les migrants n’ont pas été oubliés dans ce long discours. Le souverain pontife a rappelé sa visite à Lampedusa, regrettant qu’il y a « une indifférence générale devant de semblables tragédies, signe dramatique de la perte du “sens de la responsabilité fraternelle”, sur lequel est basé toute société civile ». Il a également évoqué « le drame des multitudes contraintes à fuir la famine ou les violences et les abus ».

Pour lire le texte intégral (source : Radio-Vatican)


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