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du 02 au 05 février 2014 (semaine 05)
 

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5 février 2014 - Syrie
ILS RESTENT SUR LEURS POSITIONS

Opposition et régime syriens ont affiché leurs profonds désaccords au terme d'une semaine de discussions à Genève et la délégation du gouvernement syrien a laissé planer un doute sur la suite dans l'attente de consulter Damas.

Pendant ce premier face-à-face d'une semaine depuis le début de la guerre il y a près de trois ans, les deux parties ont campé sur leurs positions, le régime insistant sur le fait qu'il ne voulait pas céder sur la transition politique et l'opposition clamant que Damas était "contraint à négocier" sur cette question centrale.

Ces pourparlers, lancés sous la pression des Etats-Unis, alliés de l'opposition, et la Russie, soutien du régime, devraient reprendre "en principe" le 10 février, selon l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, par l'intermédiaire duquel les deux parties ont "dialogué" pour la première fois dans une même salle depuis le 25 janvier.

Alors que ces discussions, souvent stériles, se déroulaient, environ 1.900 personnes ont été tuées durant cette période dans les bombardements et les combats dans différentes provinces syriennes.

Lakhdar Brahimi a affirmé que la conférence dite de Genève II était un "début très modeste, mais c'est un début (...) sur lequel on peut construire". Relevant "quelques points de convergence" et soulignant que "les deux parties ont pris l'habitude de s'asseoir dans la même pièce", M. Brahimi a toutefois reconnu que "ce fut un démarrage très difficile" et qu'il n'y avait "pas de doute que les positions importantes étaient très éloignées".

Mais d'ores et déjà, les deux parties ont réaffirmé leurs positions presque irréconciliables, notamment sur la transition politique en Syrie.

Walid Mouallem a dit ne pas avoir "obtenu de résultats tangibles" et il a mis en cause le "manque de responsabilité et de sérieux" des dirigeants de l'opposition et "leur volonté de faire imploser la conférence, comme si nous venions là pour une heure et devions tout leur céder"...

Les discussions ont la plupart du temps tourné en rond, le régime affirmant que la priorité était de combattre le "terrorisme", la rébellion selon sa terminologie, tandis que l'opposition maintenait que la transition politique aboutissant au départ du président Assad était la voie à suivre pour arrêter la violence.

La conférence de Genève II est jusqu'à présent la tentative la plus sérieuse de la communauté internationale pour mettre un terme au bain de sang en Syrie, où plus de 130.000 personnes sont mortes et plus de 9.000.000 sont des réfugiés et des déplacés depuis près de trois ans. (source : AFP)


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