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FlashPress - Infocatho |
du 12 au 15 février 2014 (semaine 07) |
- Quand au médiateur Seyyoum Mesfin, qui rappelle sans cesse que le conflit est essentiellement politique, il a dressé un bilan sans concession de la gestion des deux premières années d’existence du Soudan du Sud. « L’écart était large entre les demandes de la population et ce que le gouvernement était capable de fournir. Les désillusions provoquées par la corruption et une gouvernance non adaptée étaient importantes. Les dirigeants ne l’ont pas vu et ont donc échoué à y répondre grâce à une politique cohérente et à un engagement clair ». Le médiateur a ainsi dit ne pas s’étonner du conflit actuel, et espère qu’il serve au moins à mettre le pays sur de bons rails. Evoquant des institutions fragiles ou carrément non-existantes, il a semblé donner du crédit aux « réformistes », comme on appelle ceux qui ont été emprisonnés à partir du 15 décembre, et dont la majorité, libérés il y a quelques jours, devrait participer aux débats. Mais ces derniers n’étaient pas encore arrivés en Ethiopie hier, sans que la médiation ne veuille fournir d’explication. Le report de la cérémonie de lundi à mardi avait pourtant été justifié par leur absence. Le Soudan du Sud est devenu indépendant en 2011, après un long processus et au terme d’un conflit ayant duré vingt ans avec le gouvernement de Khartoum. (source : Jeune Afrique et Fides) |