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6 mai 2014 - Sri Lanka
UNE NOUVELLE AUBE D'ESPÉRANCE

L ’Eglise est comme une image vivante de la coexistence entre Cingalais et Tamouls aux évêque du Sri Lanka. Les extrémismes religieux ne favorisent pas le dialogue, l’unité dans la foi favorise la coexistence pacifique.

C'est que fait remarquer le Pape aux évêques du Sri Lanka qu'il recevait le samedi 3 mai. L'Église a la bénédiction de pouvoir compter dans ses rangs aussi bien des Cingalais que des Tamouls».

De ce témoignage le Sri Lanka a aujourd’hui particulièrement besoin, ce pays où, une guerre sanglante s’est récemment conclue après tant d’années. « De fait est née une nouvelle aube d’espérance». Les catholiques, a souligné le Pape «désirent contribuer, avec les divers éléments de la société, à l'œuvre de la réconciliation et de la reconstruction» du pays.

Parmi les défis qui restent à surmonter, le Saint-Père indique la nécessité d’aller à la rencontre des besoins des plus pauvres, en mettant en œuvre une politique d’inclusion sociale; l’affirmation d’une volonté décidée d’éliminer les extrémismes religieux pour consolider un dialogue interreligieux et œcuménique concret; une attention particulière à l’égard de la famille.

C’est précisément en regardant cette dernière que le Pape François a assuré que, lors de la prochaine assemblée du synode des évêques, seront recherchées des manières toujours nouvelles et créatives avec lesquelles l’Eglise puisse soutenir «ces Eglises domestiques».

Une question particulièrement importante pour le Sri Lanka, car la guerre « a laissé tant de familles déchirées et en deuil après la mort de personnes chères» et la perte de leurs biens et du travail.

Se montrer attentifs envers les problèmes des familles, a conclu le Pape, n’aide pas seulement l’Eglise «mais la société du Sri Lanka dans son ensemble», en particulier dans ses efforts pour la réconciliation. (source : News.va)

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