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21 mai 2014 - Salvador
LE PROBLÈME DE L'ÉMIGRATION ISOLÉE DES ENFANTS

La violence dans certaines zones d’Amérique centrale est la cause de l’émigration des enfants, même seuls et les représentants des évêques des Etats-Unis , du Mexique et d’Amérique centrale se sont rencontrés pour en discuter.

Ensemble, au Salvador, ils ont abordé les plus importantes questions inhérentes au phénomène complexe des migrations du lundi 19 mai, au jeudi 22 mai. Au centre des entretiens se trouve l’augmentation du flux des mineurs migrants voyageant seuls en direction des Etats-Unis et les alternatives qui peuvent être adoptées afin de les protéger tant dans leur pays d’origine que tout au long de la route migratoire qu’ils empruntent.

Mgr Eusebio Elizondo, Président de la Commission pour les Migrations de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB) écrit : « La violence perpétrée par les bandes et la criminalité organisée dans certaines zones d’Amérique centrale constituent un facteur qui contribue à l’émigration d’un grand nombre d’enfants ».

Mgr Elizondo, évêque auxiliaire de Seattle, avait indiqué, dans une déclaration faite par l’USCCB voici quelques jours demandait que « des mesures soient prises d’urgence afin de protéger ces enfants et d’en garantir la sécurité au sein de leurs communautés ».

En novembre dernier, une délégation de l’USCCB s'était rendue en Amérique centrale afin d’observer la migration des mineurs et avait publié un rapport intitulé « Mission to Central America: The Flight of Unaccompanied Children to the United States ».

Mgr Elizondo a déclaré en outre que, à la longue, l’administration américaine devra travailler avec les gouvernements de la région afin de renforcer les mécanismes de protection de ces très jeunes migrants qui vivent dans la peur et sont privés d’opportunités d’instruction et de travail.

Il ne s’agit pas d’une question liée seulement à l’immigration, puisqu’elle intéresse également la politique étrangère et les aides à ces pays afin de protéger leurs ressortissants, surtout les plus vulnérables, a souligné l’évêque. (source : Fides)

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