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4 juin 2014 - Soudan
LES ALÉAS DE CE VERDICT

Samedi 31 mai, un responsable soudanais des Affaires étrangères avait annoncé la libération de Meriam, une Soudanaise chrétienne condamnée à mort. Dimanche, démenti des autorités: elle restera en prison.

Cette Soudanaise chrétienne de 27 ans, enceinte et emprisonnée avec son enfant de 20 mois, avait entendu, impassible, le verdict la condamnant à la peine de mort pour « apostasie » – le fait de changer de religion -, mais aussi pour « adultère » – le fait d’épouser quelqu’un d’une autre religion que l’islam -.

Meriam n’est que le bouc émissaire de l'intolérance religieuse et de la répression quotidienne que vivent les chrétiens au Soudan du nord.

« La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la Justice », déclarait samedi Abdallah Al-Azraq, responsable soudanais des Affaires étrangères. Mais dimanche, le ministère fait volte face et déclare que la libération de Meriam dépendra de l’acceptation par une Cour d’un appel déposé par ses avocats.

Alors que cette affaire provoque un tollé à l’étranger, le mari de Meriam, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud, avait déclaré à l’AFP qu’il ne croyait pas que son épouse allait être libérée

Quelques jours après son accouchement, cette déclaration du ministère des affaires étrangères soudanais avait donné l'espoir d'une sortie de prison imminente. Samedi 31 mai, des médias rapportaient qu'Abdallah Al-Azraq avait prononcé la phrase suivante :

« La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la justice. » On est toujours dans l'incertitude. .(source : Apic)

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