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FlashPress - Infocatho |
du 11 au 14 juin 2014 (semaine 24) |
- Concernant le Sri Lanka, pays visité en décembre 1970 par le pape Paul VI puis en janvier 1995 par le pape Jean Paul II, le voyage du pape François prend place dans une période difficile pour l’Eglise catholique locale. En janvier dernier, recevant les évêques sri-lankais pour leur visite ad limina, le pape les avait exhortés « à continuer à jouer leur rôle dans la réconciliation entre le gouvernement et la minorité tamoule ». De fait, si la communauté catholique (environ 7 % de la population) présente la particularité de réunir à la fois des Tamouls et des Cinghalais, son unité est menacée par les très profonds antagonismes qui séparent les deux populations. Par ailleurs, le pape François sera reçu par le président en place, Mahinda Rajapaksa, lequel refuse que les Nations Unies viennent enquêter sur place sur les violations des droits de l’homme et crimes de guerre commis durant le conflit avec les Tigres tamouls. Le programme du pape durant les deux jours qu’il passera au Sri Lanka n’est pas encore connu, mais il reste à voir où et comment le souverain pontife posera un geste de paix pour favoriser la réconciliation entre Tamouls et Cinghalais. Pour autant, les sujets sensibles ne manquent pas. L’Eglise catholique locale dénonce régulièrement les effets négatifs du développement économique et de la mondialisation, que ce soit du fait de l’émigration des Philippins, hommes et femmes, et de ses conséquences sur les familles, que ce soit du fait de l’extrême inégale répartition des richesses qui caractérise ce pays ou encore que ce soit du fait des atteintes à l’environnement. L’Eglise des Philippines n’a par ailleurs jamais hésité à croiser le fer avec les autorités politiques dès lors qu’elle estime que l’action gouvernementale est contraire à la défense de la vie. Enfin, si l’accord signé en mars dernier entre le gouvernement et le MILF ouvre une perspective de résolution du conflit de Mindanao, le sud philippin demeure une région où la paix reste à construire. Le cardinal Orlando Quevedo, dont le diocèse de Cotabato est enclavé dans la future Région autonome Bangsamoro, vient de déclarer qu’il aimerait que le pape François se rende en visite à Mindanao. (source : Mepasie) |