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du 15 au 18 juin 2014 (semaine 25)
 

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18 juin 2014 - Kenya
DEUXIÈME ATTAQUE MEURTRIÈRE DE COMMANDOS SOMALIENS

Un nouveau raid meurtrier a eu lieu sur la côte kényane dans la nuit du lundi 16 juie lundi à hier, au lendemain de l’attaque du village de Mpeketoni, qui a fait au moins 49 morts, les assaillants s’en sont pris au village de Poromoko.

Ils auraient tué au moins quinze personnes et cinquante-deux personnes sont aussi portées disparues, selon la Croix-Rouge kényane.

Même si les chebabs ont revendiqué les deux attaques, le président kényan Uhuru Kenyatta a en revanche accusé des « réseaux politiques locaux d'en être complices». « Il ne s’agissait pas d’une attaque chebab », a-t-il assuré.

Ils visaient apparemment les chrétiens, nombreux dans cette localité située dans une région majoritairement musulmane. « Les femmes et les enfants étaient laissés de côté. Tous ceux qui ont été tués étaient des chrétiens. Si vous étiez musulmans, vous étiez épargnés », a déclaré John Mwagi, un enseignant qui a assisté au drame. Toutes les victimes sont kényanes.

Dans leur revendication, les chebabs ont aussi menacé étrangers et touristes, les appelant à éviter le Kenya, décrété « zone de guerre », sous peine d’ « amères conséquences » . « La sécurité a été renforcée à travers le pays », a assuré le ministre de l’intérieur Ole Lenku, sans préciser quelles mesures ont été prises. Il a dénoncé un « acte de haine », alors que les attaques se multiplient dans le pays.

Les islamistes chebabs reprochent au Kenya d’avoir envoyé, depuis 2011, des milliers de soldats en Somalie pour les combattre. Mais ils mettent aussi en cause le gouvernement kényan, l’accusant « d’intimidations et exécutions extrajudiciaires de responsables musulmans ».

En réponse à la vague d’attentats qui vise depuis des mois Nairobi, dont celui du centre commercial Westgate qui a fait au moins 67 morts en 2013, et la côte touristique, la police kényane a, de fait, pris des mesures contre la communauté somalienne et somalie – une ethnie présente au Kenya –, arrêtant des milliers de personnes. La police est aussi soupçonnée d’avoir procédé à des exactions, dont des assassinats, dans la ville côtière de Mombasa. (source : Fides)

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