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du 15 au 18 juin 2014 (semaine 25)
 

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18 juin 2014 -
FONDAMENTALISME ET PERSÉCUTIONS

Dans son interview au quotidien espagnol "La Vanguardia", le Pape François, dans un style qui le caractérise, a abordé de nombreuses questions dont celle du fondamentalisme religieux et de ses violences.

"La violence au nom de Dieu est une contradiction, elle ne correspond pas à notre époque. Dans une perspective historique, reconnaît toutefois le Saint-Père, il faut dire que nous, chrétiens, l’avons pratiquée."

A ses yeux, un groupe fondamentaliste, "même s’il ne tue personne, même s’il ne frappe personne, est violent, car la structure mentale du fondamentalisme est la violence au nom de Dieu".

Et le
Pape de redire son inquiétude pour les chrétiens persécutés: " Cela me touche de près en tant que pasteur. Je suis au courant de nombreuses persécutions, mais il ne me semble pas prudent de les raconter ici, pour n’offenser personne. Je suis convaincu que la persécution des chrétiens aujourd’hui est plus forte qu’aux premiers siècles de l’Eglise, il y a plus de chrétiens martyrs qu’à cette époque", a ajouté le Pape.

C'est dans ce contexte qu'il a évoqué
la rencontre pour la paix qu'il a partagée au Vatican avec Mahmoud Abbas et Shimon Peres.Et il n'hésite pas à dire "le scepticisme initial de 99 % de la curie". Malgré cela, l'évidence de cette rencontre s'est petit à petit imposée au Saint-Père: "Je sentais que nous étions poussés à un acte que nous n'avions pas imaginé et qui a pris vie progressivement. Non pas un acte politique, mais un acte religieux: ouvrir une fenêtre sur le monde."

A propos de la politique
d'ailleurs, le Pape a affirmé qu’elle est "une des formes les plus élevées de la charité", avant de dénoncer les personnes qui instrumentalisent la politique et substituent leur propre bien au bien commun. (source : News.va)

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