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du 18 au 21 juin 2014 (semaine 25)
 

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21 juin 2014 - Irak
LES INQUIÉTUDES DES COMMUNAUTÉS CHRÉTIENNES

Le « consensus » politique en Irak est essentiel pour vaincre l’EIIL (l’État Islamique en Irak et au Levant), déclare Mgr Sleiman, depuis Bagdad, en décrivant à l' Aide à l’Eglise en Détresse la situation des irakiens qui tentent de quitter la ville.

Ils quittent la ville, dit-il, par crainte d’une attaque de l’EIIL. « En réponse à cette crise, la communauté internationale doit penser au bien commun, et non simplement à ses propres intérêts. Elle doit penser à la paix ».

S’élevant contre une intervention de la communauté internationale, il précise: « Il faut que l’EIIL soit arrêté… et il faut que les dirigeants irakiens travaillent ensemble pour l’arrêter. C’est plus important que l’implication de la communauté internationale. »

A la question de savoir comment il voyait les prochains jours, l’archevêque a déclaré : « Je ne sais pas ce qui va se passer ensuite. Bien sûr, l’armée résistera à l’EIIL, mais qui sait si elle sera assez forte ? Il est possible que les terroristes réussissent, mais nous ne le savons pas. »

Mgr Sleiman décrit également l’inquiétude des paroissiens qui s’est déjà traduite, le 15 juin dernier, par une diminution de la présence des fidèles à la messe dominicale qu’il célébrait à la cathédrale de Bagdad Saint-Joseph, c’est-à-dire près du lieu où il vit, expliquant qu’il y avait « beaucoup de confusion ».

L’archevêque confirme : « Les gens que j’ai rencontrés après la messe étaient très inquiets par la situation. » De plus, avec la fermeture de toutes les routes au nord de Bagdad, et la présence de postes de contrôle et d’autres obstacles sur les routes du sud, la seule option pour la population est de s’en aller par l’un des sept vols qui partent de la capitale tous les jours. «

Cela signifie que vous ne pouvez quitter Bagdad que si vous avez de l’argent pour payer un vol . De toutes façons, tous les vols sont réservés jusqu’à la fin du mois. »

A la question de savoir s’il envisageait de quitter la ville, Mgr Sleiman répond : « Je ne sais pas si je dois rester ou partir. Je laisse ce problème à mes anges. ». (source : Fides)

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