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8 juillet 2014 -
LE JAPON, FUTURE ÉTAPE DU PAPE

Après la Corée, le Sri Lanka et les Philippines, un autre pays d’Asie est déjà en train de se préparer à recevoir la visite du pape : le Japon.

Cette information a été donnée par une personnalité japonaise qui fait certainement autorité : Kagefumi Ueno, ambassadeur près le Saint-Siège de 2006 à 2010 et actuellement professeur de civilisations et de cultures à la Kyorin University de Tokyo.

Depuis sa jeunesse, le Pape rêve de cette destination. Et voilà qu’il va s’y rendre en tant que Pape, à l’invitation du gouvernement nippon. C’est ce qu’a révélé et expliqué Kagefumi Ueno, l'ancien ambassadeur près le Saint-Siège. "Je vais me rendre en Asie deux fois en six mois. Au mois d’août en Corée pour y rencontrer les jeunes d’Asie. Au mois de janvier au Sri Lanka et aux Philippines. En Asie l’Église est une promesse".

C’est ce qu’a déclaré et confirmé le Pape lors une interview publiée le jour de la fête des apôtres Pierre et Paul.

Mais après la Corée, le Sri Lanka et les Philippines, un autre pays d’Asie est déjà en train de se préparer à recevoir la visite du pape : le Japon.

Dans une note publiée le 21 juin par "The Japan News", version anglophone du quotidien japonais à grand tirage "Yomiuri Shimbun", Ueno avait révélé que, lorsque le premier ministre japonais Shinzo Abe a rencontré François au Vatican, le 6 juin dernier, il l’a invité à se rendre au Japon, invitation qui a été "chaleureusement accueillie par le pape".

"Les deux gouvernements – a ajouté Ueno – sont maintenant au travail pour que le pape puisse effectuer une visite au Japon dès qu’une occasion se présentera, ce qui, bien entendu, est également le désir de l’Église catholique japonaise".

Entre la Compagnie de Jésus et le Japon, il existe un lien très fort. Deux de ses trois derniers supérieurs généraux ont vécu au Japon pendant de nombreuses années : Pedro Arrupe et l'actuel préposé général, Adolfo Nicolás. Et ce sont les jésuites qui dirigent la prestigieuse Sophia University de Tokyo.

Le Japon a également été une destination longtemps rêvée pour une autre célébrité de la Compagnie, le cardinal Carlo Maria Martini.

Comme Matteo Ricci pour la Chine, le jésuite Alessandro Valignano fut pour le Japon, à la fin du XVIe siècle, un évangélisateur génial, très attentif à "inculturer" son action missionnaire.

Mais le fait pour lequel Bergoglio, y compris depuis qu’il est pape, a manifesté le plus d’admiration, et cela à plusieurs reprises, c’est la survivance miraculeuse de la foi catholique au Japon pendant la période de deux cents ans, aux XVIIe et XVIIIe siècles, où la présence de missionnaires et de prêtres avait été totalement anéantie par les persécutions :

" Lorsque, après cette période, de nouveaux missionnaires sont arrivés dans le pays, ils ont trouvé toutes les communautés en bon état : tout le monde était baptisé, tout le monde était catéchisé, tout le monde s’était marié à l’église et tous ceux qui étaient morts avaient été enterrés chrétiennement. Il n’y avait pas de prêtres. Et qui avait fait tout cela ? Les simples baptisés !”.

Le pape François est convaincu que "cette histoire peut nous apprendre beaucoup de choses" et que le christianisme peut enfin trouver au Japon un terrain fertile, bien que les grands efforts réalisés au cours des dernières décennies par la Compagnie de Jésus et par d’autres n’aient, jusqu’à présent, produit qu’un très petit nombre de conversions. (source : Chiesa)


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