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du 8 juillet au 15 juillet 2014 (semaine 27)
 

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15 juillet 2014 - Milan
IL LANCE UNE "HOTLINE ANTI-DÉMONS"

Milan, deuxième ville d'Italie en terme d'habitants, connaît une telle inflation des demandes d'exorcisme que la hiérarchie catholique ne pouvait pas rester sans rien faire et double le nombre de ses exorcistes.

L'archevêque de la ville, Mgr Angelo Scola, a donc décidé de doubler le nombre d'exorcistes exerçant dans son diocèse : de six, ces derniers sont passés à douze. Et au niveau national, une « hotline » a été créée pour traiter toutes les requêtes. La création du standard téléphonique répond selon son évêque auxiliaire à une « demande qui a doublé de volume ».

« De nombreuses requêtes nous parviennent pour avoir des noms, des adresses ou des numéros de téléphone, explique Mgr Mascheroni. C'est pourquoi, nous avons créé un central téléphonique, qui fonctionne du lundi au vendredi de 14h30 à 17h. Quiconque en a besoin peut appeler et trouvera une personne qui trie les signalements sur tout le territoire pour éviter aux personnes concernées d'avoir à effectuer de longs voyages ».

« La tâche fondamentale des exorcistes, tient encore à préciser Mgr Mascheroni, consiste d'abord à accueillir et à consoler, car ils reçoivent des personnes brisées, qui maudissent leur prochain. Ils sont toujours accueillis avec une grande sérénité, et il ne faut pas qu'ils soient perdus devant ce qu'ils entendent, car le Seigneur est toujours plus fort que le démon. Mais les phénomènes véritablement diaboliques, du moins selon mon expérience professionnelle, restent rares ».

Beaucoup plus fréquents en revanche sont les cas d'abus de confiance par exemple. Parfois aussi, le problème peut être réglé simplement en allant voir un médecin. « Je demande toujours si avant de s'adresser à un exorciste, ils sont allés chez une voyante, et comment ils ont dépensé leur argent, explique Mgr Mascheroni.

" Je demande aussi s'ils sont allés voir un spécialiste, parce que parfois il s'agit de problèmes mentaux, psychologiques, voire psychiatriques ». Parfois même, ceux qui appellent sont seulement des parents préoccupés. « Ils appellent en disant que leur fils ne va plus en cours, qu'il se drogue, qu'il est rebelle... En réalité, ce n'est pas le démon, c'est juste qu'à 18 ans, les jeunes ne supportent plus les restrictions ». (...) Et si le démon est vraiment présent, conclut le prélat, l'Évangile indique les moyens utilisés par Jésus : la prière, le jeûne et l'amour ». (source : FPIC)


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