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du 22 au 29 juillet 2014 (semaine 28)
 

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29 juillet 2014 - Angelus du 27 juillet
MESSAGE DU PAPE AUX PEUPLES EN GUERRE

“Arrêtez-vous, je vous en prie, je vous le demande de tout mon cœur!“ a demandé le Pape au terme de l'angelus de ce dimanche. Il a particulièrement tourné son regard vers les conflits en cours au Moyen-Orient, en Irak et en Ukraine.

Avec force, il a lancé un appel aux peuples en guerre: “Arrêtez-vous, je vous en prie, je vous le demande de tout mon cœur, l’heure est venue de s’arrêter, arrêtez-vous s’il vous plait!“

“Demain aura lieu le 100e anniversaire du déclenchement de la Première guerre mondiale, qui causa des millions de victimes et d’immenses destructions“, a rappelé le pape François. “Ce conflit fut une "tragédie inutile", déboucha après 4 longues années à une paix devenue plus fragile“, a-t-il poursuivi avant d’ajouter: “Demain sera une journée de deuil pour faire mémoire de ce drame“.

“Alors que nous commémorons cet événement tragique, a poursuivi le Pape, je souhaite que les erreurs du passé ne se répètent plus, mais que l’on tienne compte des leçons de l’histoire, en faisant toujours prévaloir les raisons de la paix à travers un dialogue patient et courageux“.

Dès lors, il a assuré que sa pensée se tournait “en particulier vers trois zones de crise: celle du Moyen-Orient, celle de l’Irak et celle de l’Ukraine“.

“Je vous demande de continuer à vous unir à ma prière pour que le Seigneur accorde à ces populations et aux autorités de ces régions la sagesse et la force nécessaires pour faire avancer avec détermination le chemin de la paix, en faisant face à toute diatribe avec la ténacité du dialogue et de la négociation, et avec la force de la réconciliation“.

“Que les intérêts particuliers ne soient pas mis au centre de toute décision, mais le bien commun et le respect de chaque personne“. “Rappelons-nous qu’avec la guerre tout est perdu, et que rien n’est perdu avec la paix!“, a encore lancé le
Pape François avant de s’exclamer: “Chers frères et sœurs, jamais la guerre, jamais la guerre!“

Il a alors confié avec gravité qu’il pensait “surtout aux enfants, auxquels on retire l’espérance d’une vie digne, d’un avenir, les enfants morts, les enfants blessés, les enfants mutilés, les enfants orphelins, les enfants qui ont comme jeux des restes de la guerre, qui ne savent pas sourire“.
(source : VIS)

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