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du 12 au 18 août 2014 (semaine 33)
 

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18 août 2014 -
SOUS LE SIGNE DE L'ESPÉRANCE, DE ROME À SÉOUL

Le Pape parti de Rome à 16h17, le 13 août par l’Airbus A 330 de l’Alitalia a survolé, sur 8.900,kms en 11 heures, a survolé 10 pays, auxquels par télégramme, il a envoyé ses bénédictions, plaçant son voyage sous le signe de l'espérance.

Il a envoyé ses bénédictions tout particulièrement au peuple chinois car, pour la première fois de l'histoire, l'avion du Pape a pu survoler la République populaire de Chine, avec l'autorisation de Pékin. Comme il le fait traditionnellement pour les autres pays, le Pape a fait parvenir au président Xi Jinping le télégramme suivant : “Entrant dans l'espace aérien chinois, j’adresse mes meilleurs voeus à Votre Excellence et à tous vos compatriotes et j'invoque les bénédictions divines de paix et de bien-être sur votre nation”.

Radio Vatican note que s'il n'y a pas eu de réaction officielle de la Chine, le "Global Times", un quotidien proche du pouvoir, écrit que « l’approbation de la part de Pékin d’un survol du territoire chinois par l’avion papal peut être vue comme un possible mode pour améliorer les relations ».

Le survol du pays avait en effet étét refusé à Jean-Paul II lors de son voyage en Corée du Sud en octobre 1989. Le Saint-Siège et la Chine n’ont pas de relations diplomatiques depuis les années 1950, rappelle la même source.

La Chine a demandé au Saint-Siège de lui réexpédier le télégramme qu’avait envoyé le Pape le 14 août au moment de survoler l’espace aérien de l’Empire du Milieu. Le P. Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, juge que des problèmes techniques aient peut-être empêché la bonne réception de ce message."Il n’est pas clair si ce télégramme a bien été reçu", a-t-il confié.

"Mgr Becciu (le substitut de la Secrétairerie d’Etat) m’a dit que l’ambassade chinoise à Rome avait demandé des informations concernant ce télégramme car il semble qu’il n’avait pas été reçu", précisant que les quelques lignes du Pape avaient alors été réexpédiées à l’ambassade de la République populaire de Chine en Italie, Pékin et le Saint-Siège n'entretiennant pas de relations diplomatiques.

Le Pape a également fait parvenir des vœux aux autres présidents des pays survolés, assurant de ses prières pour la paix et le bien-être de leurs nations : M. Ivo Josipovic, Président de la République de Croatie, M. Borut Pahor, Président de la République de Slovénie, M. Heinz Fischer, Président de la République d'Autriche, M. Andrej Kiska, Président de la République de Slovaquie, M. Bronislaw Komorowski, Président de la République de Pologne, M. Alexandre Loukachenko, Président de la République de Biélorussie, M. Vladimir Poutine, Président de la Fédération russe et M. Tsakhiagiin Elbegdorj, Président de la Mongolie.

Au cours du vol, le pape n'a pas répondu aux questions des journalistes mais les a salués. Évoquant avec eux le souvenir de Simon Camilli, 35 ans, reporter italien, tué le 13 août à Gaza pendant que l’on désamorçait un engin explosif israélien, le Pape a élevé une prière pour lui : « Une prière pour Simon Camilli, un des "vôtres" qui est parti aujourd’hui pendant son service. Prions en silence. Ce sont les conséquences de la guerre. »

Il leur a également exprimé sa reconnaissance, les invitant à donner un message de paix : « Merci pour votre service. Merci pour tout ce que vous allez faire. Ce ne sera pas du tourisme mais ce sera vraiment très exigeant. Que vos paroles aident toujours à nous unir au monde et j’insiste : donnez ce message de paix ». (source : News.va)


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