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du 7 au 10 septembre 2014 (semaine 37)
 

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10 septembre 2014 -
LA RÉFORME DES SERVICES DE LA CURIE

Dans les couloirs du Vatican, on évoque la n
omination prochaine d'un nouveau ministre des affaires étrangères qui succéderait au Français Dominique Mamberti, chargé actuellement des relations avec les États.

Au milieu du mois de septembre se tiendra au Vatican une nouvelle réunion du conseil de cardinaux que le pape François a institué pour l’aider à réformer la Curie romaine et à gouverner l’Église universelle.

Il s’agira de la sixième réunion de cet organisme, qui est désormais composé de neuf cardinaux, depuis que le Souverain pontife a ajouté – mais sans recourir pour cela à un acte formel public – le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin aux huit prélats qu’il avait nommés au moment de la création du conseil.

On connaît également les dates des deux sessions suivantes : elles se dérouleront du 9 au 11 décembre de cette année et du 9 au 11 février 2015.

En ce qui concerne la réforme de la Curie romaine, les travaux de ce "C9" paraissent en être encore à la phase d’étude. “Il n’y a pas d’ébauches de la nouvelle Constitution apostolique”, a en effet déclaré le “porte-parole” du Vatican, le P. Federico Lombardi, à l’issue de la cinquième réunion, qui a eu lieu au début du mois de juillet. Il a ajouté que “les travaux avancent avec régularité mais il faut encore du temps”.

Le Pape, pour le moment, en tout cas, ne reste pas inactif en ce qui concerne les nominations à la Curie dans sa configuration actuelle.

Le 28 août dernier, il a promu le cardinal préfet de la congrégation pour le culte divin, l’Espagnol Antonio Cañizares Llovera, à un nouveau poste, celui d’archevêque de Valence, l’un des diocèses les plus dynamiques de l’Église ibérique. Par ailleurs, comme l’ont annoncé les médias espagnols, un autre ecclésiastique qui exerce actuellement des fonctions à la Curie serait également sur le point de retourner en Espagne. Il s’agit de l’archevêque Celso Morga Iruzubieta, qui fait partie du clergé de l’Opus Dei. Actuellement secrétaire de la congrégation pour le clergé, il deviendrait coadjuteur de l’archevêque de Merida-Badajoz, diocèse qui compte environ 600 000 fidèles.

Cette nomination marquera la poursuite du "nettoyage" entrepris par François dans l’un des dicastères les plus importants de la curie romaine, qui s’occupe, entre autres choses, des contentieux entre prêtres et évêques, des dispenses d’obligations sacerdotales en dehors des cas liés aux "delicta graviora", des aliénations de biens ecclésiastiques dépassant une certaine valeur, mais aussi – parce que Benoît XVI l’a voulu ainsi – des séminaires.

Quant au successeur de Mgr Mamberti, il proviendra sans doute du service diplomatique et ce sera, selon toute probabilité, un nonce apprécié par le Secrétaire d’État Mgr Pietro Parolin. Toutefois, étant donné que, pour le moment, non seulement le Secrétaire d’État mais également le substitut (l’archevêque sarde Giovanni Angelo Becciu) sont italiens, il paraît peu probable que le troisième dirigeant de la Secrétairerie d’État le soit aussi. Peu probable mais pas impossible. (source : Chiesa)


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