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du 14 au 17 septembre 2014 (semaine 37)
 

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17 septembre 2014 - France
LE PATRIMOINE RELIGIEUX DE PARIS

Les Journées du Patrimoine des 20 et 21 septembre révèlent de grandes richesses religieuses, mais aussi une situation difficicile à résoudre
. A Paris, il faudrait au moins 500 millions d'euros pour le patrimoine religieux"

Ce n'est toutefois pas une question centrale aujourd'hui comme peuvent l'être la fiscalité, la sécurité ou le logement. Il s'agit d'un sujet de second rang. Pour autant, au même titre que l'urbanisme, la sécurité ou les services aux familles, il fait partie des quelques-unes des grandes questions qui constituent des éléments dela culture et de la civilisation à Paris comme en France.

Il s'agit dans l'immédiat de l'entretien, des mises aux normes, des œuvres d'art et des gros travaux.

Si l'on considère la seule église Saint-Augustin (8ème arrondissement de Paris), 50 millions d'euros de travaux seraient nécessaires pour les dix ans qui viennent. Et il y a d'ailleurs urgence à les mettre en œuvre.Des pans de murs d'effrittent sur les passants.

Le scénario est le même à La Madeleine, à l'église Saint-Vincent-de-Paul, à l'église Saint-Sulpice et à Notre-Dame-de-Lorette. Il faut des filets de sécurité à La Trinité et Saint-Merry pour éviter que des pierres ne tombent...

S'il n'y avait qu'un seul bâtiment en difficulté, les choses seraient gérables. Mais nous voyons bien qu'ils sont nombreux à nécessiter des interventions d'urgence ! Une étude conclut qu'à Paris-ville seulement, au moins 500 millions de travaux seraient nécessaires dans les 10 ans qui viennent.

Et ils sont à la charge de diverses instances comme, entre autres la mairie de Paris qui est alors obligée d'engager des frais considérables pour réaliser les travaux dont elle doit s'acquitter.

Le 9 décembre 1905, la laïcité de celui qu'on appelle "le Petit Père Combes" , décidait que les biens détenus précédemment par les Églises devenaient la propriété de la République, qui se réservait le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises en vue de l'exercice du culte.

Pour les Églises, l'opération va s'avérer plutôt profitable. Elles ne vont plus avoir à leur charge l'entretien très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples...) préexistant à la loi de 1905. Elles ne devront plus assurer que l'entretien courant de ces édifices....Les Églises étaient ainsi allégées de bien de frais qu'elles n'auraient pas pu supporter. (source : AFP)

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