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du 2 au 4 octobre 2014 (semaine 40)
 

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4 octobre 2014 - Synode
CES CARDINAUX QUI SONT EN DÉSACCORD

A la veille de l’ouverture du Synode sur la famille, les échanges se font de plus en plus houleux au sujet des divorcés-remariés. Le cardinal Raymond Leo Burke, a attaqué frontalement son collègue Walter Kasper, qui parle d'espérance.

Le cardinal Burke, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, qu’on dit sur le départ, a attaqué frontalement son collègue Walter Kasper, ancien président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, l’accusant de parler abusivement au nom du pape François.
"Je trouve extraordinaire que le cardinal Kasper prétende parler au nom du pape», a déclaré le cardinal Burke, lors d’un entretien avec des journalistes le 30 septembre.

"Le Pape n'a pas d’extinction de voix. Le Pape n'est pas muet. Il peut parler pour lui-même. Si c'est ce qu'il veut, il va le dire. Pour moi, en tant que cardinal, affirmer que ce que je dis sont les paroles du pape François serait scandaleux", a insisté Raymond Burke.

Le cardinal américain trouve “outrageant“ que son collègue Kasper insinue que les critiques à son égard concernant sa position sur le sujet des divorcés-remariés viseraient directement le
Pape. Il juge que même si le Pape François pense à une approche plus indulgente sur la communion pour les divorcés-remariés, il ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise parce que lui, comme tous les évêques, «est tenu à l'obéissance à la vérité» sur le mariage, et cette vérité ne peut pas changer.

L'on ne peut pas séparer la discipline de la doctrine sans compromettre les vérités morales du christianisme. C'est pourquoi ces derniers jours, le lobbying contre les réformateurs a donné toujours davantage de voix. 48 membres du clergé et intellectuels catholiques américains, soutenus par des dirigeants évangéliques de premier plan, viennent de publier une lettre ouverte au pape François et aux délégués synodaux.

Dans une récente interview au magazine ‘America’, le cardinal Kasper a riposté aux critiques
. Ils ont peur que tout changement conduise à un «effet domino». «Tout cela est lié à l'idéologie, à la compréhension idéologique de l'Evangile comme un code pénal.»

Pour lui les opposants affichent «un fondamentalisme théologique qui n'est pas catholique.» «La peur est toujours mauvaise conseillère. L'Eglise ne devrait pas agir par peur. Elle doit être le peuple de l'espérance ", a-t-il conclu. (source :
Apic)

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