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du 5 au 8 octobre 2014 (semaine 41)
 

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8 octobre 2014 - Synode
ESPÉRANCE ET MISÉRICORDE, FRANCHISE ET HUMILITÉ

Le rapport préliminaire aux débats synodaux a été lu lors de la première "congrégation" par le cardinal Peter Erdö. Rapporteur général de l'assemblée, il a évoqué les points principaux sur lesquels la discussion devra se développer.

Ce rapport inclut déjà les interventions écrites des Pères synodaux, préalablement envoyées au Secrétariat général du Synode.

Dans le but de mieux répondre au sens collégial de ces assises, le Rapport du Cardinal Erdö invite à envisager la famille avec espérance et miséricorde, en annonçant sa valeur et sa beauté car malgré les nombreuses difficultés, celle-ci n'est pas un modèle dépassée.

Nous vivons dans un monde fait de seules émotions -a dit le cardinal- dans lequel la vie n'est pas un projet mais une série de moments, et l'engagement stable semble redouté pour l'homme fragilisé par l'individualisme. Mais c'est justement ici, face à ces signes des temps, que l'Evangile de la famille se présente comme un remède, un véritable médicament, proposé en se plaçant du point de vue de ceux qui ont plus de difficultés à la reconnaître et à la vivre.

Donc, non au catastrophisme ou à l'abdication à l'intérieur de l'Eglise car il existe un patrimoine de foi large et partagé. Par exemple, des formes idéologiques comme la théorie du gender ou la mise à égalité des unions homosexuelles et du mariage entre homme et femme, n'ont pas l'approbation de la grande majorité des catholiques, alors que le mariage et la famille sont encore largement entendus comme un patrimoine de l'humanité, à conserver, promouvoir et défendre.

Certes, chez les fidèles, la doctrine est souvent peu connue ou peu pratiquée, mais cela ne signifie pas qu'elle soit mise en discussion. Cela vaut en particulier pour l'indissolubilité du mariage et sa sacramentalité entre baptisés. La doctrine de l'indissolubilité du mariage en tant que telle n'est pas remise en question, celle-ci reste au contraire incontestée et dans la majeure partie observée aussi dans la praxis pastorale de l'Eglise, avec les personnes qui ont échoué dans leur mariage et qui cherche un nouveau départ.

Ainsi, ce ne sont pas les questions doctrinales, mais les questions pratiques, inséparables d'autre part de la vérité de la foi, qui sont en discussion dans ce Synode, de nature exclusivement pastorales. ... Une nouvelle culture de la famille peut être le point de départ d'une civilisation humaine renouvelée. C'est pourquoil faut soutenir concrètement la famille, même si une telle aide ne peut faire abstraction d'un engagement effectif des États dans la protection et la promotion du bien commun, à travers des politiques adéquates".

Dans sa dernière partie, le document du Cardinal Erdö revient sur l'Evangile de la vie: "L'existence va de la conception à la mort naturelle, et l'ouverture à la vie constitue une partie essentielle, une exigence intrinsèque de l'amour conjugal, alors qu'aujourd'hui, surtout en Occident, qui choisit de ne pas avoir d'enfants ou qui en veut à tout prix, se voit écrasé par sa propre détermination.


... L'Eglise doit consacrer un soin particulier à l'éducation de l'affectivité et de la sexualité, en expliquant leur valeur et en évitant les banalisations et superficialités". En conclusion, affirme le Cardinal, "le défi du Synode est de réussir à proposer de nouveau au monde, au-delà du cercle des catholiques pratiquants et au vu de la situation complexe de la société, la beauté du message chrétien sur le mariage et la famille, en donnant des réponses vraies et pleines de charité, parce que le monde a besoin du Christ". (source :
VIS.)

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