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du 9 au 11 octobre 2014 (semaine 41)
 

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11 octobre 2014 - Inde
LA VIOLENCE CONTRE LES MINORITÉS

Un appel a été lancé par les jésuites indiens réunis au sein du réseau JESA en direction du gouvernement central et des gouvernements des différents Etats pour mettre fin à la campagne de haine et de violence contre les minorités religieuses.

l’appel du réseau "Jesuits in Social Action" demande que cesse la campagne orchestrée et immotivée de haine et de violence à l’encontre qui a un impact négatif sur l’harmonie sociale dans de nombreux villages et villes, et dans de nombreuses zones du pays ».

« Le soutien évident de la part des responsables politiques à des groupes radicaux et extrémistes hindous a déclenché la violence en de nombreux lieux. Les moyens de communication de masse ont enregistré plus de 600 cas de violence à l’encontre des minorités entre mai et septembre de cette année » alors que les coupables demeuraient impunis.

« L’impunité – remarquent les jésuites – encourage ultérieurement les extrémistes qui agissent en dehors de la loi » alors que la société civile demande depuis longtemps aux plus hautes autorités politiques de bloquer « ceux qui créent la désunion et polarisent la société ». Plus de 30 associations de défense des droits fondamentaux ont réaffirmé la demande de sauvegarder les droits des minorités, en particulier le droit à vivre avec dignité en tant que citoyens indiens, avec même de dignité et dans l’égalité.

« Les 100 premiers jours du nouveau gouvernement ont vu la montée en puissance des discours de haine contre les musulmans et les chrétiens. Leur identité est raillée, leur citoyenneté remise en cause, leur foi bafouée. Coercitions, divisions et suspects se multiplient. On a relevé plus de 600 cas entre mai et septembre de cette année dans différentes parties du pays , alors que le gouvernement garde le silence. »

La communauté chrétienne a été la cible de violences de masse en Uttar Pradesh, au Madhya Pradesh et au Chhattisgarh. Peu de morts mais une violence quotidienne à basse intensité qui devient actuellement une routine ». JESA appelle le Ministère de l’Intérieur à « prendre une directive afin que la police ne se fasse pas conditionner par les groupes extrémistes hindous. » (source
: Fides)

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