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15 octobre 2014 - Allemagne
UNE PREOCCUPATION QUI PREND DE L’AMPLEUR

L’accompagnement de la fin de vie et notamment les soins palliatifs sont largement insuffisants et nécessitent une volonté de ne pas isoler le patient, déclare le théologien moraliste Eberhard Schockenhoff.

C’est à l’occasion de la Journée mondiale de l’hospitalisation le 11 octobre qu'il a déclaré lors d’une réunion organisée par l diocèse de Rottenburg-Stuttgart que la dépendance d’autrui et la nécessité d’aide n’étaient n’avaient rien d’inhumain. Bien au contraire il s’agit là d’une réalité de base de l’homme.

C’est pourquoi il a plaidé pour un respect de la notion de temps chez le mourant. Une reconnaissance morale du mourant implique une présence qui soit totale et qui dépasse le simple fait d’accéder à ses désirs. Dans ce sns toute notion de suicide assisté devrait rester un tabou.

L’association allemande pour la protection du patient a profité de cette Journée mondiale pour demander plus de moyens mobiles pour l’accompagnement de la fin de vie. Elle s’appuie sur des données publiée par l’Organisation mondiale de la santé, selon laquelle 60% des malades gravement atteints auraient besoin d’un accompagnement professionnel. Or, en Allemagne, seulement 15% des 870.000 mourants annuels peuvent profiter d’une telle aide.

D’où la demande d’une augmentation significative de la formation des professionnels de la santé et un financement qui pourrait provenir d’un changement d’attitude des caisses de maladies qui dépensent, dit l’Association, beaucoup trop pour le remboursement de médicaments inutiles.

Quant à l’Etat il doit faire en sorte que l’hospitalisation spécifique et les soins palliatifs puissent atteindre dans les cinq ans à venir la moitié de ceux qui en ont besoin. (source : ) KNA

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