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du 16 au 18 octobre 2014 (semaine 42)
 

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18 octobre 2014 - Inde
LES DEUX PROCHAINES CANONISATIONS

Lundi 20 octobre, le Pape présidera un consistoire ordinaire public pour la canonisation du bienheureux Joseph Vaz, prêtre et religieux indien et de la bienheureuse Maria Cristina de l'Immaculée, religieuse italienne.

C'est d'ailleurs, durant ce consistoire que le Pape informera les Cardinaux de l'engagement de l'Eglise auprès des chrétiens du Proche et Moyen Orient et de ses efforts en faveur de la paix dans la région

Le P. Joseph Vaz, religieux oratorien, est le fondateur du sanctuaire de la Sainte.Croix de Goa (Inde), évangélisateur de la côte du Karavali (Inde) et de Ceylan (Sri Lanka). Envoyé clandestinement sur l'ile de Ceylan pour y soutenir la foi des catholiques persécutés par le pouvoir colonial hollandais, il y meurt exténué à 59 ans. Beaucoup le considèrent, comme l'apôtre de Ceylan. Il avait étébéatifié à Colombo le 21 janvier 1995 par Jean-Paul II, durant sa visite pastorale au Sri Lanka.

Troisième des six enfants d'une famille brahmane de langue Konkanie Joseph apprend la langue portugaise et le latin avant d’étudier au collège Saint-Paul des jésuites et faire son séminaire à l'Académie Saint-Thoma des Dominicains, deux importantes institutions de Goa.

Lorsque les Hollandais prennent le contrôle de Ceylan et en chassent les Portugais en 1658, la situation des catholiques dans l’île devient précaire. Le calvinisme est religion officielle. Tous les prêtres catholiques sont expulsés et la pratique du catholicisme devient clandestine. Joseph se porte volontaire pour aller au secours des catholiques de l’île. À Goa, en 1684, et peu après avoir y fondé la Congrégation de l'Oratoire, il entre à Ceylan par le port de Jaffna, déguisé en mendiant.

Il consacre son temps à des tournées pastorales auprès des communautés clandestines de l’île. On le soupçonne d’abord d’être un espion portugais, mais son attitude comme son désir d’apprendre la langue locale (le Sinhala) lui attire respect et amitié. Un « miracle de la pluie » -- son intercession obtient la chute de pluies alors que les moines bouddhistes avaient échoué -- lui obtient même la faveur du roi : il est autorisé à prêcher le christianisme dans le royaume (1696).

Vicaire général à Ceylan[modifier le code]
Avec la protection du roi, il est plus libre de circuler, même dans les zones sous contrôle hollandais. Il se rend à Colombo où sont arrivés (1697) trois collègues de l’Oratoire venus l’épauler dans son travail pastoral. Il y apprend qu’il a été nommé par l’évêque de Cochin (Kerala) « Vicaire général à Ceylan ». Une épidémie de petite vérole éclate à Kandy. Le soin que Vaz et ses compagnons apportent aux malades impressionne le roi qui lui accorde une encore plus grande liberté d’action.

Comme vicaire général, il organise une structure d’Église clandestine pour les catholiques sous domination hollandaise. À Kandy, il construit une nouvelle église et à la demande du roi, traduit plusieurs livres du portugais en sinhala. De nouveaux contacts parmi des notables sinhalas lui obtiennent quelques conversions.

Il met en route un programme de littérature catholique semblable à ce que connaissent les bouddhistes. Son prestige lui permet également de parler en faveur des catholiques devant les autorités hollandaises. En 1710, malgré de sérieux problèmes de santé, le P. Joseph Vaz entreprend une tournée apostolique. À son retour à Kandy, Il succombe à la fièvre, il avait 59 ans. (source
: News.va et Mepasie)

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