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du 16 au 18 octobre 2014 (semaine 42)
 

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18 octobre 2014 - Synode
OUVRIR LE SYNODE AUX DIMENSIONS DE L'ÉGLISE

Certains évêques considèrent que certains points sont trop influencés par les problématiques rencontrées en Europe et plus globalement en Occident. C'est, en particulier, ce que pensent Mgr Fouad Twal et son groupe de travail au Synode.

Les réalités familiales sont certes différentes d’un continent à un autre. Mais celles prévalant en Occident semble avoir la préséance. D’où le malaise ressenti dans les rangs de ce synode.

Le patriarche latin de Jérusalem tient à souligner que " c’est un document à étudier. Ce n’est pas le document final. Et en plus, entre les deux sessions, nous avons toute une année d’expérience dans nos diocèses. Avec le texte entre nos mains, nous pouvons étudier, changer, ajouter et enlever des choses. Il ne faut pas le prendre comme dogme."

" Mais ce que je voulais ajouter, dit-il à un journaliste, c’est que je ne suis pas à l’aise. Souvent dans les documents, on parle de leur expérience en Europe qui s’applique en Europe ou en Amérique mais pas nécessairement au Moyen-Orient. Nous n’avons pas les mêmes priorités."

" N’oublions pas qu’aujourd’hui, il y a un bon mouvement de communauté avec les grecs orthodoxes avec lesquels nous vivons et qui sont une majorité. Tant de nos thèses ne vont absolument pas avec leur mentalité orientale. D’un côté, ils arrivent après cinq ou six ans à casser le mariage, à déclarer la nullité s’il y a séparation et de faire un autre mariage avec enfants. Ils arrivent à le faire. Mais d’un autre côté, ils sont allergiques à l’idée d’admettre les divorcés remariés au sacrement."

" En Orient, ça n’a pas la même valeur. J’espère qu’on va prendre en considération nos remarques et nos hésitations en Orient. Même les prêtres orthodoxes qui sont avec nous, disent qu’il y a des choses qui ne peuvent pas aller chez nous. Et si nous voulons franchement l’unité, le rapprochement avec les orthodoxes et les orientaux, il faut ménager ces sensibilités.

" Normalement, chez nous, à Jérusalem, nos prêtres et nos juges sont bien préparés. Ils ont fait leurs études à Rome, ils sont bien préparés. Ils font bien leur travail. (source
: Radio-Vatican)

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