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du 19 au 22 octobre 2014 (semaine 43)
 

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22 octobre 2014 -
300.000 INSTITUTIONS S'ADRESSENT À L'ONU

« Trop d'enfants sont privés du droit le plus fondamental : le droit à la vie », déclare le Saint-Siège qui dénonce « la sélection prénatale » des bébés « soupçonnés d'être handicapés et, dans certains pays, des enfants de sexe féminin ».

Le 17 octobre, Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à New York, a pris la parole devant la troisième commission de la 69ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, sur le thème des Droits des enfants.

Évoquant le 25e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfan, il a invité à « promouvoir des activités de sensibilisation afin d'améliorer la connaissance autour de ces questions ».

L’Église catholique, a assuré l'archevêque, « continue à s'engager pour la libération et la réintégration des enfants soldats » et « à travers ses plus de 300.000 institutions sociales et éducatives à travers le monde », elle « travaille tous les jours pour assurer à la fois l'éducation et la nourriture aux enfants, ainsi que la réintégration des victimes de violence dans leur famille et dans la société ».

Il a spécialement dénoncé « les tragédies perpétrées par l'homme et dont les enfants sont victimes » : « au cours des dernières années, près de trois millions d'enfants ont été tués dans les conflits armés; six millions ont été laissés handicapés; des dizaines de milliers mutilés par les mines antipersonnel ».

Mais les enfants sont aussi « instrumentalisés » : « le recrutement d'enfants soldats et d'enfants forcés à commettre des actes terroristes persiste » et « se propage dans certaines régions où ce phénomène n'était pas endémique ».

« Par ailleurs, ma délégation rappelle que trop d'enfants sont privés du droit le plus fondamental : le droit à la vie », a poursuivi Mgr Auza, déplorant « la sélection prénatale qui élimine les bébés soupçonnés d'être handicapés et les enfants de sexe féminin ».

« L'élimination de la violence contre les enfants exige que les États, les gouvernements, la société civile et les communautés religieuses soutiennent et permettent à la famille de s'acquitter de sa responsabilité propre », a estimé l'archevêque. (source :
VIS)

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