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du 23 au 25 octobre 2014 (semaine 43)
 

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25 octobre 2014 - France
DEUX GRAVES PROFANATIONS

Samedi 11 octobre 2014, les paroissiens de Saint-Jean-de-Niost (groupement paroissial de Meximieux) et de Sainte-Julie (groupement paroissial de Lagnieu) ont découvert la porte du tabernacle de leurs églises violemment fracturées.

Les ciboires (coupes dans lesquelles les hosties sont conservées) ainsi que les hosties consacrées qu’ils contenaient ont été emportés. Ces hosties consacréessont, pour les catholiques, le Corps du Christ, la présence réelle de Jésus parmi eux.

L’évêque de Belley-Ars, Mgr Roland, a célébré une messe de réparation le 20 octobre. Dans son homélie, il a déclaré : " On a en effet porté atteinte à notre foi en fracassant la porte du tabernacle et en dérobant les saintes espèces, dans lesquelles nous reconnaissons la présence sacramentelle du Christ Sauveur.

" Face à un tel événement, qui porte une injure grave au mystère de la foi, les fidèles chrétiens de cette paroisse et de tout le diocèse ont été scandalisés. Ils ont légitiment éprouvé des sentiments d’indignation et de tristesse, voire de colère.

" En de telles circonstances, l’Eglise nous demande de suspendre toute célébration, tant qu’il n’y a pas eu un rite pénitentiel pour réparer le scandale et redonner à l’édifice religieux sa dignité. De même qu’une nouvelle église est dédiée avant tout par la célébration solennelle de l’Eucharistie, de même, une église profanée retrouve sa dignité et est remise en service par une célébration solennelle de l’Eucharistie, c’est-à-dire le mystère du Christ qui livre sa vie pour le pardon des péchés.

..." L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme mais par attraction, écrit le pape François, dans son exhortation apostolique sur la Joie de l’Evangile (n° 14). C’est dans la mesure où nous serons nous-même plus authentiquement chrétiens, que nous seront attrayants et que les autres se convertiront. La conversion des autres passe par notre propre conversion : il nous faut retrouver de la ferveur, du dynamisme. Il nous faut entendre l’appel urgent à sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile (n° 20).

Osons donc poser cette question impertinente et passablement dérangeante : si des personnes commettent des actes sacrilèges, n’est-ce pas d’abord de notre responsabilité ? N’est-ce pas parce que nous n’avons pas su leur donner la lumière du Christ ? N’est-ce pas parce que nous sommes comme le sel dénaturé, qui n’est plus bon à rien, qu’on jette dehors et que les gens piétinent (Mt 5, 13) ? » (source
: CEF-Belley)

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