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du 30 octobre au 2 novembre 2014 (semaine 44)
 

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2 novembre 2014 - Synode
UN CHANTIER THÉOLOGIQUE

C'est un
chantier théologique qui attend les évêques reconnaissent le cardinal André Vingt-Trois, et Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, le mercredi 29 octobre, lors d’une conférence de presse à Paris.

Revenant mercredi 29 octobre sur les deux semaines de débat sur la famille, dont ils ont salué la très grande liberté d’expression – « signe de la vitalité de l’Église capable de susciter en son sein un débat aussi vif sans exploser, sans bain de sang ni intervention des gardes suisses »

Ils ont mis en avant deux pistes pour la suite. Pour le peuple chrétien d’une part, il s’agit de « reprendre certains éléments de la "Relatio finale", de réfléchir et de se laisser interroger », a indiqué le cardinal Vingt-Trois. Lui-même a proposé qu’à Paris, une équipe de 6 à 12 personnes soit constituée dans chaque paroisse pour discuter entre janvier et la Pentecôte et faire remonter leurs réflexions, en amont du synode ordinaire sur la famille qui aura lieu en octobre prochain.

Pour les évêques, d’autre part, le cardinal Vingt-Trois qui fut l’un des trois présidents délégués du Synode, a fait remarquer que « certaines questions demandent un travail théologique qui n’a pas été fait ou inégalement et qu’il convient d’investir ».

Les trois articles qui n’ont pas reçu la majorité requise lors du vote du texte final (sur les couples homosexuels et sur les personnes divorcées et remariées civilement) « expriment positivement qu’il y a quelque chose à travailler », a-t-il souligné.

Il a évoqué notamment deux questions à creuser : « Qu’est ce qui est constitutif du sacrement du mariage ? Autrement dit, est-ce le fait d’être baptisé, ou bien, peut-on parler de sacrement s’il n’y a pas un minimum d’adhésion au Christ ? » Avant même de statuer sur l’accès ou non des divorcés remariés à la communion, il a également appelé à réfléchir théologiquement à la signification de la communion eucharistique.

Pour Mgr Pontier, il s’agit aussi d’approfondir « l’attitude du pasteur » : celui qui tout à la fois rappelle les valeurs et accompagne les personnes. C’est seulement en creusant théologiquement ces questions que les pères synodaux pourront parvenir à un consensus : « Si on reste chacun sur ses positions d’école, on n’arrivera pas à trouver l’unité », a prévenu le cardinal Vingt-Trois. (source
: CEF )

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