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du 9 au 12 novembre 2014 (semaine 46)
 

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12 novembre 2014 -
MOUVEMENTS A LA SECRÉTAIRERIE D'ÉTAT

Le Pape François a procédé à plusieurs nominations, le 8 novembre, parmi lesquelles celle de Mgr Gallagher, nommé Secrétaire pour les relations avec les Etats en remplacement de Mgr Dominique Mamberti.

Mgr Mamberti devient quant à lui préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique et Président de la Cour Suprême de l'État du Vatican. Il succède au cardinal Raymond Leo Burke, nommé «cardinal patron» de l’Ordre de Malte et manifestement écarté de la curie.

Originaire de Liverpool, en Grande-Bretagne, et âgé de 60 ans, Mgr Paul Richard Gallagher est le nouveau chef de la diplomatie pontificale. Il n’avait que 50 ans lorsqu’il a été nommé nonce apostolique au Burundi, en janvier 2004. Il a été nommé nonce au Guatemala en février 2009, puis en Australie fin 2012. Ce diplomate souriant, que distingue un collier de barbe blanc, a réalisé une carrière particulièrement brillante.

Il succède au Français Mgr Dominique Mamberti, diplomate réservé placé à la tête de la diplomatie pontificale par Benoît XVI (2005-2013) en septembre 2006. S’il n’est plus désormais à un poste de gouvernement, cette responsabilité pourrait en revanche le voir apparaître dans la liste des prochains cardinaux, lors d’un consistoire qui pourrait avoir lieu en février 2015.

C’est le cardinal américain Raymond Leo Burke qui fait les frais de ce jeu de chaises musicales. Il doit quitter le Tribunal suprême de la signature apostolique, à la tête duquel il avait été nommé par Benoît XVI en 2008. Le pape François l’a ainsi nommé, à 66 ans seulement, à un poste purement honorifique et surtout en dehors de la Curie romaine, celui de «cardinal patron» de l’Ordre de Malte. Il succède au cardinal Paolo Sardi, qui a eu 80 ans en septembre dernier.

D’ordinaire, cette charge est confiée à des prélats de premier plan et s’ajoute à une autre responsabilité importante. Le cardinal Burke est un homme pieux, particulièrement loquace, proche des milieux conservateurs et "pro-vie". Canoniste, il s’est montré critique à plusieurs reprises à l’égard du pape François, jugeant notamment que celui-ci mettait les questions morales au second plan.

Avant le récent Synode des évêques sur la famille, il s’est clairement opposé aux ouvertures proposées par le cardinal Walter Kasper sur l’accès à la communion pour les divorcés remariés. Il a critiqué, après coup, la méthode de travail utilisée durant l’assemblée synodale. (source : Radio-Vatica
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