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du 23 au 26 novembre 2014 (semaine 48)
 

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26 novembre 2014 - Israël
D'ACCORD POUR RENFORCER LE CARACTÈRE "JUIF" DE L'ÉTAT


Le gouvernement souhaite renforcer le caractère « juif » de l’Etat d'Israël. Le Parlement doit maintenant se prononcer sur ce texte qui ne définit plus Israël comme un État « juif et démocratique » mais comme « l’État national du peuple juif » .

Selon ce projet, Israël ne serait plus défini dans les Lois fondamentales, qui font office de Constitution, comme « juif et démocratique » mais comme « l’État national du peuple juif » . ? Deux versions seront soumises dans huit jours au vote. La première est présentée par Zeev Elkin, du Likoud, le parti du premier ministre Benyamin Netanyahou, la deuxième, par Ayelet Shaked, du Foyer juif, un parti de la droite ultranationaliste, et Yariv Levin du Likoud.

« La proposition de loi qui vient d’être débattue est loin d’être tout à fait claire. Elle ne me semble pas introduire de changement majeur dans les faits. Toutefois, ce texte entend donner un peu plus de contenu à la judéité, alors qu’il reste relativement discret sur la référence à la démocratie.

Dans la loi israélienne actuelle, les droits sont les mêmes entre Israéliens juifs ou non juifs. Dans les faits, il existe des discriminations. Par exemple, la gestion de l’allocation de terres, sujet sensible, défavorise les Arabes. Les budgets alloués aux municipalités arabes sont inférieurs à ceux alloués aux municipalités juives.

Ces dernières années, certaines mesures se sont faites plus restrictives. Un Arabe israélien qui se marie avec une Palestinienne, et vice versa, ne peut plus résider en Israël.

Le projet de loi qui devrait arriver à la Knesset peut paraître inutile. L’affirmation de la judéité est contenue dans deux lois fondamentales datant de 1992. Elles avaient été votées, déjà, dans un contexte de tension entre extrémistes juifs et arabes. Cette nouvelle initiative peut aussi être dangereuse, car l’ambiance actuelle, en Israël, est tendue.

Mais aussi on peut voir dans ce projet de loi un signe envoyé aux pays européens tentés, comme la France, par une reconnaissance de l’État palestinien. Une manière de souligner que l’on réaffirme le caractère juif d’Israël au moment où d’autres pays reconnaissent l’État palestinien. » (source
: FPIC)

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