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du 23 au 26 novembre 2014 (semaine 48)
 

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26 novembre 2014 - Côte d'Ivoire
LES ENJEUX DE LA THÉOLOGIE DANS LA CITÉ

Pour faire face aux défis de la « présence religieuse » et au surenchantement du religieux dans les réalités urbaines de l’Afrique contemporaine, l’ITCJ, a organisé du 24 au 26 novembre, un colloque international sur la « Théologie dans la cité.

Ce colloque international sur la « Théologie dans la cité, enjeux de la reconnaissance des sciences ecclésiastiques et religieuses dans les universités du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur, CAMES », était organisé sous
le haut patronage du Conseil Pontifical pour la culture, par l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus,l' ITCJ.

La reconnaissance des sciences ecclésiastiques et religieuses comme discipline ayant leur place dans les universités de l’espace CAMES, symbolise une plus grande prise en compte du contexte de l’enseignement supérieur dans une Afrique qui sait distinguer sans les séparer les sciences de l’humain de celles du divin, le sacré du profane.

Dans son intervention, Mgr Joseph Spiteri, Nonce Apostolique en Côte d’Ivoire, a invité les participants venus du Canada, du Venezuela, de l’Espagne, de la Suisse, de l’Italie et de diverses universités africaines, à s’engager dans une réflexion collective profonde pour faire face aux défis de la « présence religieuse » dans les réalités urbaines de l’Afrique contemporaine, marquée par un surenchantement du religieux.

La théologie, a-t-il rappelé, ne peut jamais s’éloigner de l’incarnation dans les réalités humaines. Elle doit rester toujours au service de tous nos frères et sœurs, de leur dignité humaine, leurs droits et de leurs responsabilités, de leur justice et, surtout, de la fraternité universelle.

Dans son message adressé aux participants, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil Pontifical pour la culture, représenté par le Secrétaire Général, Mgr Barthélemy Adoukonou, a avoué que la reconnaissance par le CAMES de la théologie comme discipline académique, aux côtés de la philosophie et des sciences humaines et sociales, en ce moment précis de l’histoire, apparaît comme une confirmation de la légitimité de la mise en relation du « Parvis des Gentils », qui est le dialogue de l’Eglise avec les non-croyants ouverts à la transcendance, et de la promotion de l’interculturalité.

Le coordinateur du colloque, le Père Paul Beré, doyen de l’ITCJ et membre du Conseil Pontifical pour la culture, a convié les participant à une écoute sympathique et bienveillante pour que ce colloque se transforme en un véritable carrefour, un authentique lieu de rencontre afin que naisse une action commune dans l’académie. (source
: News.va.)

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