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du 27 au 31 décembre 2014
et du 1 au 3 janvier 2015 (semaine 01)

 

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3 janvier 2015 -
IL NE SUFFIT PAS SEULEMENT DE PARLER DE LA PAIX

Il est nécessaire avant tout de prier pour la paix", déclare le patriarche latin de Jérusalem; qui a choisi de rappeler le geste du Pape priant au pied du mur du Temple de Jérusalem lors de son voyage en Terre Sainte en mai 2014.

" Priez pour la paix, comme l'a fait François au mur. Prier les mains de toucher avec les plaies des conflits d'aujourd'hui. Mais en sachant que le sauveur dont nous avons cruellement besoin, apporte un salut qui passe principalement de la conversion du cœur.

Le Patriarche a évoqué cette visite du Pape au cours de l'homélie de la messe de minuit, qu'il a présidé au milieu de la communauté chrétienne locale et des milliers de pèlerins dans l'église de Santa Caterina, la paroisse catholique qui est à côté de la basilique de la Nativité.

En ces jours Bethléem accueillait 100 000 pèlerins. C'est fête mais cependant, la communauté de la Terre Sainte ne peut pas oublier les nombreuses souffrances que subissent aujourd'hui les chrétiens du Moyen-Orient.

" Dieu veut guérir nos blessures et surtout l'arrogance humaine, à cause de tous les conflits et toutes les guerres. Et le remède que l'Enfant nous offre est l'humilité et la douceur ", a souligné le Patriarche Twal dans son homélie. Un remède qui détonne avec la réalité du monde d'aujourd'hui, qui voit des millions d'enfants souffrent "pour des raisons absurdes" en Syrie, l'Irak, le Soudan, l'Afrique centrale, le Nigeria et l'Afghanistan et même de Gaza.

Devant les politiciens et les représentants du corps diplomatique palestinien, il lança deux appels très concrets. En particulier pour les 58 familles chrétiennes de la vallée Cremisan qui risque de perdre la terre qui leur appartient en raison du tracé du mur que construit l'État d'Israël.

L'un d'eux fut d'exiger des engagements concrets pour la reconstruction de Gaza, détruite pour la troisième fois en quelques années par une nouvelle guerre si dévastatrice et inutile. "Dans le fond du problème, rien n'a changé - a-t-il reconnu amèrement "

Le peuple israélien continuent à vivre dans la peur et l'insécurité, alors que le peuple palestinien continue de réclamer son indépendance et à la liberté et à Gaza est en attente d'être reconstruit pour la troisième fois ".

Mais il faut vraiment surmonter la haine. " La guerre demande de revenir à la racine, à la vocation unique de la Terre Sainte. "Le bon Dieu - dit Mgr Twal - a réuni ici les fidèles de trois religions et les appelle à vivre en harmonie. Aucune force ne peut nier la mémoire biblique initiée par Dieu sur cette terre ".

Et de revenir avec vigueur à la mémoire de la prière silencieuse du Pape François avec sa main pour toucher physiquement le grand symbole du conflit. "Le monde peut ainsi oublier tous les discours au cours de son séjour parmi nous - a dit le patriarche de Jérusalem - mais ne peut pas oublier son bref arrêt devant le mur. Avec sa prière, il a demandé de faire tomber même l'immatérialité des murs, la gangrène dans les cœurs et les âmes:. Les murs de la haine, de la peur et de l'arrogance."

" En cette nuit de Noël ne suffit pas de parler de la paix: il est nécessaire avant tout de prier pour la paix. Nous prions pour la paix du monde entier, pour la réconciliation au Moyen-Orient, pour les prisonniers politiques et les détenus, nous prions pour les réfugiés accueillis dans les pays voisins, la Jordanie et le Liban. Nous prions pour les pauvres et les persécutés à cause de leur foi et de leur race.

Prions pour nos dirigeants politiques enfin parce que le Seigneur leur accorde la sagesse et la force. Prions les uns pour les autres ". (source : LPJ)


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