Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 7 au 10 janvier 2015 (semaine 02)
 

-
10 janvier 2015 -Égypte
LE PRÉSIDENT ÉGYPTIEN VENU A LA LITURGIE DE NOËL

Le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, a participé à la liturgie de la veillée du Noël copte célébrée le 6 janvier au soir par le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II en la Cathédrale Saint Marc du Caire.

« La participation personnelle du Président égyptien à la veillée du Noël copte constitue un événement nouveau dans l’histoire de l’Egypte. Par le passé, les Présidents se limitaient à envoyer des représentants.

Certains Présidents égyptiens – y compris Hosni Moubarak et l’islamiste Mohamed Morsi – présentaient leurs vœux de Noël au Patriarche au travers d’appels téléphoniques de courtoisie, alors que d’autres – comme Gamal Abd el- Nasser et l’ancien Président par intérim Adli Mansour – effectuaient des visites de courtoisie auprès du Patriarche au cours des jours précédant le Noël copte ».

Au cours de la célébration, retransmise par la télévision d’Etat, le Président al-Sisi a également tenu un bref discours, aux côtés du Patriarche Tawadros II. « Le Président a insisté sur deux concepts très importants : il a déclaré que l’Egypte a constitué, pendant des millénaires, un phare de civilisation pour toute l’humanité, et que le monde d’aujourd’hui attend encore que l’Egypte se réapproprie de son histoire de civilisation afin d’exercer à nouveau un rôle important au sein de la communauté internationale.

En outre le Président a réaffirmé que, lorsque l’on parle du peuple égyptien, il faut toujours éviter de nouvelles spécifications qui divisent et qu’il ne faut jamais demander ou se laisser demander : « Quel type d’égyptien êtes-vous ? ». Ce qui est une manière de dire que ce qui compte est la citoyenneté commune et partagée au-delà des différences culturelles et r eligieuses ».

Voici quelques jours, parlant aux hauts représentants et au corps enseignant de l’Université d’al-Azhar, le Président égyptien avait sollicité des responsables religieux de l’islam de « sortir d’elles-mêmes » et de favoriser une « révolution religieuse » afin d’éradiquer le fanatisme et de le remplacer par « une vision plus illuminée du monde » s’ils ne voulaient pas prendre « devant Dieu » la responsabilité d’avoir conduit la communauté islamique sur le chemin de la ruine.
(source : Fides)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil