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10 janvier 2015 -
LE PAPE AU SRI LANKA ET AUX PHILIPPINES

Le lundi 12 janvier à 19h 00 le Pape quitte Rome pour le Sri Lanka et les Philippines. Une visite apostolique qui constitue un "message du Pape" et manifeste son attention pour le grand continent asiatique.

Ce sera, rappelle-t-il, le 7ème voyage du Pape (après Rio, Terre Sainte, Corée, Albanie, Strasbourg, Turquie)  et le second en Asie.

Le Pape passera deux jours pleins au Sri Lanka, et trois jours pleins aux Philippines : le jeudi 15 sera une journée de voyage du Sri Lanka aux Philippines.

Il met ses pas dans le sillage de ses prédécesseur : Paul VI s’est rendu lui aussi au Sri Lanka et aux Philippines en 1970, et Jean-Paul II, Philippines et au Sri Lanka aussi (1995), et lors d’un autre voyage il était allé aux Philippines et au Japon (1981).

La visite au Sri Lanka est sous le signe de la sainteté avec la canonisation du P. Joseph Vaz, oratorien, des 17e-18e s., le 14 janvier, à Colombo, là où il avait été béatifié par Jean-Paul II en 1995. Cette canonisation aura lieu sans miracle successif à la béatification, selon le vote des cardinaux approuvé par le Pape François.

Le Pape sera accueilli par le président actuel, le mandat du président Rajapaksa étant encore en cours bien que le vote ait décidé de le remplacer par Maithripala Sirisena, y voyant un « symbole d’espoir » pour la démocratie à travers le monde.

Un des étapes du voyage pontifical que le P. Lombardi souligne sera l’importante rencontre interreligieuse notamment avec le Bouddhisme, le 13 janvier.

Le P. Lombardi ajoute que les catholiques qui sont à la fois des Cingalais et des Tamouls peuvent de ce fait être artisans de réconciliation. C’est ce que manifestera sa visite au sanctuaire marial de Madhu, le 14 janvier dans une région massacrée par la guerre qui a duré une trentaine d’années: une visite sous le signe de la "réconciliation".

Le pape arrivera aux Philippines au soir du jeudi 15 janvier : ce sera un jour sans discours préparé, mais le pape pourrait parler aux journalistes dans l’avion.

Le P. Lombardi souligne que les Philippines sont un "grand pays catholique de l'Asie" et que c’était la raison de la visite papes Paul VI et Jean-Paul II et donc du Pape François.

Aux Philippines, il apportera du réconfort, après le typhon qui a fait entre 7 000 et  8 000 morts et qui a frappé en tout 15 millions de personnes. D'ailleurs dans la suite du Pape se trouvera le cardinal guinéen Robert Sarah naguère président de Cor Unum, car un centre des Philippines que le pape visitera a été construits grâce à l’aide de ce dicastère.

Ce voyage se situe également dans le cadre de la neuvaine de prière lancée pour préparer le 500e anniversaire de l’évangélisation du pays.

La cathédrale de Manille a été reconstruite cinq fois, après différentes catastrophes. Le Pape y célébrera la messe le 16 janvier.

Autre grand rendez-vous : la Rencontre avec les familles et leurs témoignages, vendredi 16 janvier. Une des ces familles sera un groupe de trente personnes de quatre générations guidées par une matriarche de 100 ans.

Le samedi 17 janvier, le Pape se rendra dans une région particulièrement frappée par le typhon Yolanda, à 650 km de Manille, soit une heure d’avion. Le Pape célébrera la messe à Tacloban, avec une présence spéciale des langues locales dans la liturgie. Puis il déjeunera avec 30 survivants du séisme et du typhon.

Il visitera ensuite un centre pour les pauvres (« Pope Francis Center ») construit avec les contributions de Cor Unum et confié à une communauté coréenne. Suivra une rencontre avec clergé, les consacrés des familles des survivants, en la cathédrale de Palo.

Le dimanche 18 janvier, il rencontrera les leaders religieux à l’Université catholique Saint-Thomas de Manille, qui a célébré ses 400 ans de fondation.

Une grande rencontre avec les jeunes suivra.Elle s’achèvera par la « bénédiction » du Pape. avec la bénédiction des anciens qui est un geste particulièrement important dans la tradition des Philippines.

Le Pape repartira à Rome le lendemain, lundi 19 janvier, après une cérémonie d’adieu au pavillon présidentiel de la base aérienne de Villamor à Manille. (source : VIS)

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