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10 janvier 2015 - France
LA TRAQUE DES TERRORISTES SE TERMINE DANS LE SANG

La traque des auteurs de l’attentat sanglant contre "Charlie Hebdo" s’est achevée dans le sang le vendredi 9 janvier : les deux frères Kouachi, un proche lié aux milieux radicaux islamistes et plusieurs otages ont été tués.

Depuis l’attaque contre l’hebdomadaire satirique le mercredi 7 janvier, qui a bouleversé le monde entier, le bilan total est de 20 morts.

Après plusieurs heures de confrontation, les policiers et gendarmes d’élite ont donné quasi-simultanément l’assaut à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, où Saïd et Chérif Kouachi étaient retranchés depuis le matin dans une petite imprimerie avec un otage, et dans une supérette casher de l’est parisien, où un homme lourdement armé lié à un des frères retenait au moins cinq personnes.

Les frères Kouachi ont été tués en tentant de sortir en tirant pendant l’assaut. L’otage, qui s’est mis à l’abri dans une pièce de l’entreprise, au moment de la sortie des deux hommes, a été libéré indemne et un membre du GIGN (Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) blessé. Les auteurs présumés de l’attentat au siège de Charlie Hebdo ignoraient qu’un homme se trouvait dans le bâtiment, selon les médias français. Selon BFMTV, il était caché dans un carton et a donné des informations précieuse aux forces de sécurité.

A Paris, Amedy Coulibaly a lui aussi été tué au terme d’un assaut dans le magasin cascher «Hyper Cacher», effectué quasi simultanément à celui de Dammartin-en-Goële. Cet homme avait tué une policière jeudi.  

Alors qu’on pensait que son acte était isolé et indépendant de la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, il semble qu’il n’en soit rien : les trois terroristes se connaissaient. Dans l’assaut du magasin de la Porte de Vincennes, quatre autres corps ont été retrouvés dans le supermarché et quatre personnes ont été très grièvement blessées. Certaines victimes avaient été tuées dans une fusillade dès le début de la prise d’otages.

Amedy Coulibaly, délinquant multirécidiviste de 32 ans déjà condamné dans une affaire d’extrémisme islamiste, avait rencontré Chérif Kouachi en détention, où il s’est radicalisé. Né à Juvisy-sur-Orge, il est également soupçonné d’être l’auteur d’une autre fusillade mortelle jeudi à Montrouge, en banlieue parisienne, dans laquelle une jeune policière municipale a été tuée et un employé blessé.

Les deux hommes avaient été impliqués en 2010 dans l’enquête sur une tentative d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné pour l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en octobre 1995 à Paris. Kouachi avait bénéficié d’un non-lieu. Coulibaly avait été condamné à cinq ans de prison en décembre 2013, peine qu’il a achevé de purger en mai dernier compte tenu des remises de peine.

Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, auteurs présumés de l’attaque contre "Charlie Hebdo" qui a fait 12 morts au total, s’étaient retranchés dans la matinée avec un otage dans les locaux d’une petite imprimerie de la zone industrielle de Dammartin-en-Goële, après un échange de tirs nourris avec les forces de l’ordre, qui les avaient repérés au volant d’une voiture volée.

Les frères Kouachi, Français nés à Paris de parents algériens, étaient traqués depuis leur identification quelques heures après l’attentat contre Charlie Hebdo, le pire qu’a connu la France depuis plus d’un demi-siècle.Tous deux sont des jihadistes dont le nom est inscrit «depuis des années» sur la liste noire américaine du terrorisme, selon une source américaine. Pourquoi n'ont-ils pas été mis sous surveillance ? L'enquête le dira peut-être.

Chérif était bien connu des services français: surnommé Abou Issen, il avait fait partie de la «filière des Buttes-Chaumont» pour envoyer des jihadistes en Irak, où lui-même entendait se rendre en 2005 avant d’être interpellé. Il avait été condamné pour ces faits en 2008 à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Saïd semblait plus discret. Mais selon un responsable américain et une source française proche du dossier, il s’était rendu au Yémen en 2011 pour s’entraîner avec Al-Qaïda au maniement des armes.

Au lendemain de la journée de deuil national, marquée par un slogan - «Je suis Charlie» - et une minute de silence qui a figé le pays, les imams de France ont été invités par les grandes fédérations musulmanes à condamner «avec la plus grande fermeté la violence et le terrorisme» lors de la grande prière du vendredi.

Le dimanche 11 janvier, plusieurs «marches républicaines» ont lieu en France à l’appel des principaux partis politiques de tous bords, de syndicats, d’associations et des grandes fédérations musulmanes
et notamment les Premiers ministres britannique et belge, David Cameron et Charles Michel, ainsi que la Chancelière allemande Angela Merkel. (source : AFP)


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