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FlashPress - Infocatho
du 18 au 21 janvier 2015 (semaine 04)
 

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21 janvier 2015 - Philippines -
Dans l'avion
CES GESTES QUI VENAIENT DU COEUR

La première question qui fut posée dans l'avion est celle d'un journaliste philippin : "Y a-t-il quelque chose que le Saint-Père a appris des Philippins, de votre rencontre avec nous? "

Le Pape a été direct : " Ce sont les gestes, « surtout les gestes » et l’amour qui les accompagne. Ceux-ci l’ont ému car ils n’étaient pas protocolaires, car ils étaient l’expression d’un « enthousiasme sincère ». Ému en voyant un père soulever son fils par-dessous la foule pour qu’il soit béni par le Pape, nn geste que je n'ai pas vu ailleurs, comme s’il voulait dire : « c’est mon trésor, mon avenir, mon amour. c'est pourquoi cela vaut la peine de travailler, cela vaut la peine de souffrir.».

" Hier dans l'entretien que j'ai eu avec le père de Cristel, la jeune bénévole volontaire qui est morte à Tacoblan, il m'a dit :"elle est morte en "servant". J’ai été frappé par un père qui cherchait des mots pour accepter cela.

" Le deuxième geste qui m'a beaucoup impressionné, c'est l'enthousiasme, un enthousiasme non feint, la joie, la joie en mesure de faire la fête, même sous la pluie. A Tacloban, sous la pluie ils n'ont jamais perdu le sourire.

" C'était la joie, une joie non feinte. Ce n'était pas un sourire de facade, non, non, c'était un sourire. Et derrière ce sourire, il y avait la vie, une vie normale, il y a la douleur, il y a des problèmes.

" Un autre geste, celui des mères qui m'ont amené leurs enfants malades pour qu'ils soient vus. De nombreux enfants handicapés pour qu'ils soient pris par le Pape, pour qu'il les bénisse. C'est mon enfant. Toutes les mères le font, savent le faire. Mais ce qui m'a frappé, c'est leur façon de le faire.

" Ce geste de la paternité, de la maternité, cet enthousiasme, cette joie. C'est un mot difficile à comprendre, à cerner, parce qu'il mal utilisé. « C’est la façon de le faire qui m’a touché, le geste de maternité, de paternité, de joie. Il s’agit d’un peuple qui sait souffrir et qui est capable de se relever et d’aller de l’avant. »


"Un peuple qui sait souffrir, c'est ce que j'ai vu, c'est comme cela que j'ai interpêté les gestes." (source : News.va)
Traduction non officielle

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