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24 janvier 2015 - Colombie
DEVANT DE TELLES DÉCOUVERTES

La terreur s'est emparée de la population de Buenventura après la découverte des corps mutilés de victimes d’enlèvements et la nouvelle selon laquelle les maisons de torture seraient encore en activité au sein de la zone.

Dix ans se sont écoulés depuis le temps où des maisons de torture étaient encore actives dans la zone de Buenaventura. Elles étaient des lieux où des personnes enlevées parce qu’elles faisaient obstacle ou ne soutenaient pas les bandes ou la criminalité organisée, étaient torturées et assassinées.

Bien que la police scientifique ait déclaré que cette dernière découverte de décembre 2014, correspondait à des personnes tuées en 2014, la peur grandit dans la population . " Il s’agit de l’œuvre des bandes qui veulent reprendre le contrôle du territoire » a indiqué le chef de la police locale après l’arrestation de deux responsables de l’une des bandes opérant dans le port de Buenaventura.

Ces bandes veulent s’imposer en menaçant la population au travers d’enlèvements et de meurtres atroces, en démembrant les cadavres des personnes tuées et en laissant leurs restes dans les rues ou dans les maisons abandonnées proches du port.

Mgr Hector Epalza Quintero, évêque de Buenaventura, fait part de sa préoccupation vis-à-vis : « Le problème le plus important concerne les jeunes, contraints par la force à appartenir à l’une de ces bandes. Les jeunes gens sont contraints à se droguer, de manière à ce que la bande ait un plus fort contrôle sur eux. Les jeunes filles sont violées avant de se voir offrir la protection de la part d’autres bandes.

Malheureusement, les gens ne déposent pas plainte devant les autorités de police, ces dernières étant engagées dans la sécurité avec les limites imposées par notre situation sociale » a commenté Mgr Epalza. (source : Fides)

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